Dans une église vide, préfèreriez-vous rencontrer Jorge Mario ou François? Mastro Titta.

20 Maggio 2024 Pubblicato da Lascia il tuo commento

Marco Tosatti

Chers StilumCuriali, notre Mastro Titta offre à votre attention ces réflexions sur le pontife régnant. La traduction est de L.L., que nous remercions chaleureusement. Bonne lecture et bon partage. 

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MASTRO TITTA : DANS UNE ÉGLISE VIDE, PRÉFÉRERIEZ-VOUS RENCONTRER JORGE MARIO OU FRANÇOIS ?

Une énième idiotie sociale fait rage, cette fois-ci dédiée aux femmes, qui sans craindre de se ridiculiser (le suffixe -e renvoie au pluriel politiquement correct) doivent répondre à la question futile suivante : seule dans les bois, préféreriez-vous rencontrer un homme ou un ours ? Il va sans dire que la pléthore d’handicapés mentaux ayant répondu “l’ours” a fait la une comme l’homme qui a mordu un chien.

Rien d’étrange, en tout cas les membres du beau sexe qui ont donné des réponses astucieuses ont été poliment écartées.

Nous, catholiques, loin de reproduire un succès aussi éclatant, pourrions nous poser une question un peu moins idiote : dans une église déserte, préféreriez-vous rencontrer Jorge Mario Bergoglio ou “François” ? Le premier pourrait vous violer, le second vous mutiler. À vous de choisir.

Le premier est l’être rationnel et cruel dont le second est l’avatar, c’est-à-dire le mâle Alpha qui vous met en pièces parce que vous avez envahi son territoire : l’exercice brutal de la force qui sert d’exutoire au premier, le privant des freins inhibiteurs et du fardeau ennuyeux de la rationalité. Dans le rôle de Jorge Mario, Bergoglio est subtilement cruel mais, dans une certaine mesure, il est contraint à une forme de continence, c’est-à-dire à réfréner ses impulsions. Il est obligé de faire bonne figure.

Cette inhibition disparaît avec l’activation de l’avatar “François”, qui est en tout point Jorge Mario, mais dépouillé de ses oripeaux tactiques. Il est la bête anthropomorphique dont les connotations humanoïdes sont recherchées : il se comporte comme un homme, pense comme un homme, agit comme un homme, mais il est plus qu’un homme. C’est le surhomme nietzchéen, qui se sacralise dans le Pape, voire même dans le Superpape, au-delà de l’Église elle-même. C’est le Charon qui transporte les fidèles vers la Super-Église.

Il s’agit d’une plaisanterie et d’un amusement, bien sûr, tout comme Jorge Mario s’amuse à jouer le pape, prend son pied à jouer l’antipape, trouve irrésistible de jouer le non-catholique. Autant Jorge Mario était sinistre, autant “François” est hilarant.

Il est vrai que, de temps en temps, le sinistre Jorge Mario apparaît, mais les acteurs sont comme ça : ils exagèrent leur rôle, ils vont trop loin, ils font baver les personnages.

La parfaite imbrication entre Jorge Mario et “François” a cimenté un dualisme irrémédiable : lorsque Jorge Mario est contesté, “François” le sauve. Jorge Mario ne pourrait rien faire pour nuire à l’Église et aux fidèles, si l’on voulait bien enregistrer la claudicante pacotille mise en place pour ce qu’elle est, à savoir une pacotille claudicante. “François ” solidifie cette camelote et la jette contre l’édifice mystique et ses membres agonisants.

Le risque est qu’une fois Jorge Mario mort, “François” lui survive. Si le changement climatique est controversé, le changement ecclésial, lui, ne l’est absolument pas.

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