Bergoglio prépare les funérailles de la papauté, pas celles du pape. Mastro Titta.

8 Aprile 2024 Pubblicato da Lascia il tuo commento

Marco Tosatti

Chers amis et ennemis de Stilum Curiae, notre Mastro Titta offre à votre attention ces réflexions sur les dernières déclarations – via l’autobiographie, et combien fiable mah….- du pontife régnant. Traduction de L.L. que nous remercions vivement Bonne lecture et bonne circulation.

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MASTRO TITTA : BERGOGLIO FAIT LA NIQUE À LA PAPAUTÉ

Depuis quelques jours, au milieu des biographies, des anticipations, des chuchotements et des cris, comme Netanyahou est en train de régler Gaza une fois pour toutes, Bergoglio cherche à fermer les comptes avec l’Eglise catholique, au sens de la curie et du collège des cardinaux qui se préparent depuis longtemps à élire le prochain maître de l’Eglise.

Après les propos feutrés sur Sarah – un homme singe corrompu par la Curie, qu’il a eu tort de nommer préfet – et les attaques furieuses sur Gänswein “dépourvu d’humanité” (pas moins), je m’attends à des tapes dans le dos de Müller dès qu’il sera interviewé par Tucker Carlson, qui, qu’on le veuille ou non, est un journaliste, alors que Bergoglio préfère être interviewé par le sergent Garcia.

La question est : pourquoi ce ménage de printemps ? La raison principale est que Bergoglio ne change pas les funérailles officielles d’un pape, mais qu’il assiste aux funérailles de la papauté. Cela sera suivi, comme prévu, d’une belle constitution apostolique qui réglementera l’élection du pape en remplaçant (en langage de base : en intégrant) Universi Dominici Gregis.

Même les ragots sur le conclave de 2005 – quelqu’un a fait remarquer qu’un pape a le pouvoir de rompre le secret sur son propre conclave, et certainement pas sur les précédents qui ont élu d’autres personnes – ne sont pas une coïncidence. Bergoglio est un sorosien militant : l’Église est ouverte, synodale, promotrice d’une papauté dynastique au sens idéologique du terme, semblable à la monarchie anglaise, qui influence et agit sur les affaires humaines du côté du droit et de la doctrine, sans les ébranler en apparence, mais en les contrecarrant en réalité. Une papauté “irréversible”, pour reprendre la formule de la mémoire draghianienne.

Bergoglio tabasse durement ses adversaires, les réduisant presque à l’état de sans-abri – Burke, Gänswein lui-même, qui, bien que n’étant pas cardinal, conserve des connaissances très utiles pour concevoir des manœuvres égales et contraires à celles qui l’ont porté sur le Trône – et met impitoyablement à la retraite des idiots utiles comme Galantino. En d’autres termes, il fait un vide idéal et spirituel, en effaçant toute référence culturelle : les conventicules sont le mal, Dieu ne tolère pas les manœuvres. Ainsi parlait Bergogliustra. Résultat, le néant anodin.

Ce qui se prépare, c’est une Église qui n’est plus ancilla Domini mais esclave du pouvoir, prête à justifier par des funambulismes verbaux toutes les inepties dont le Prince a besoin, assurant les croyants que la volonté du Prince est la volonté de Dieu lui-même.

La prochaine révision de la matière canonique qui préside à l’élection des pontifes – après Fiducia Supplicans, on pourrait l’appeler Caldarrostae Petens, pour ce qu’elle vaut – sera un autre traité magniloquent, réfléchi et bâclé, qui, par son ouverture aux laïcs – comme Casarini comme Ploumen et Mazzuccato – et si ce qu’a dit le curé d’Ars à propos de l’adoration des animaux une fois que le tabernacle a été retiré des églises, peut-être même aux chiens, est valable, il sert à certifier que littéralement n’importe qui peut être pape, sans aucune contrainte ou exigence. Sans parler de la question de savoir si l’Église sortante peut tolérer un processus électif “sous clé” – cum clave.

La plus grande erreur conceptuelle commise par les détracteurs de François à son égard est probablement celle commise par ceux qui le considéraient comme un pape catholique, à savoir celle de lui attribuer une pensée. Bergoglio et ses maîtres ont besoin d’un vide, et ils en ont besoin comme d’un pain : un pape-objet que chacun peut trouver dans un paquet de chips ou un œuf de Pâques.

Ce qu’ils ont fait avec la politique et la manipulation des masses a besoin du sceau de la religion. L’idée va miraculeusement s’effondrer, et dans la rage débordante qui l’afflige, les signes de la débâcle sont clairs. Mais il essaie, et cette fidélité perinde ac cadaverous au néant suscite émerveillement et tendresse.

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