Un pape qui détruit la civilisation chrétienne. Catholiques, regardez la lune, pas le doigt…Ex prélat anglican.

8 Aprile 2024 Pubblicato da Lascia il tuo commento

Marco Tosatti 

Chers amis et ennemis de Stilum Curiae, nous recevons cette lettre, que nous portons à votre attention. Bonne lecture et bon partage.

§§§

Cher Tosatti, je suis un prélat anglican converti à la foi catholique. Lorsque je lis dans les titres des journaux quelque chose qui fait référence à notre Église et à notre Pontife, je me précipite pour en lire le contenu immédiatement, avant de lire d’autres nouvelles importantes. Pourquoi? Parce que ce qui, à mon avis, explique presque tout ce qui se passe dans le monde depuis dix ans est lié à l’histoire, à la même époque, de notre chère Église à laquelle j’ai également appartenu (le pape était saint Jean-Paul II), sur les traces de saint John Henry Newman (en 1845. Mais qu’ai-je bien pu faire !).

Jamais comme ces dix dernières années nous n’avons ressenti (moi du moins, nouvellement converti) l’absence d’une Autorité Morale de l’Église catholique qui parle au monde de la Vérité, l’invitant à la poursuivre. Et pourtant, nous avons eu un “avertissement” très fort et très clair grâce aux courageux cardinaux qui ont proposé les DUBIA I et II. (Le premier, 2017, sans réponse, le second, 2023, avec des réponses “troublantes”). DUBIA, ignoré, voire moqué et méprisé. Intolérable ! Mais qu’ai-je donc fait ?

Dans une interview récente, le Pape François (je m’excuse, je ne sais plus à qui il l’a donnée) explique que c’est lui qui a fait nommer le cardinal Ratzinger au Conclave de 2005. Hilarant ! et surtout faux. J’en ai été le témoin involontaire et indirect.

En 2005, un groupe d’éminents cardinaux voulait soutenir la nomination de Bergoglio. C’est le grand cardinal jésuite Carlo M. Martini qui les en a dissuadés et a proposé le cardinal Ratzinger. Les raisons, en synthèse, qui m’ont été confiées, étaient que l’ancien archevêque de Milan aurait considéré cette nomination comme un désastre pour les Jésuites, (il semble même qu’il ait dit quelque chose comme : <s’ils l’élisent Pape, nous, Jésuites, serons en fait ‘supprimés’ comme en 1773, cette fois non pas pour 40 ans, mais au moins pour 200 ans …>).

L’identité de l’actuel pontife et ce qu’il avait fait dans ses précédentes fonctions en Argentine sont bien connus, témoignages à l’appui. Il est difficile de prouver et de témoigner qui l’a voulu et pourquoi, mais dès les premiers jours de sa nomination au trône papal, donc bien avant qu’il ne commence à gouverner l’Église, il a été expliqué de plusieurs côtés quelle serait sa tâche. Elle a été remplie à 100 %. Un intellectuel français a même publié un livre ironisant sur les conséquences de ce choix. Benoît devait renoncer pour que François puisse être pape. François devait être pape parce que Benoît ne permettrait jamais à l’Église de soutenir les choix ultérieurs visant à détruire la civilisation chrétienne.

Peut-être que beaucoup de catholiques n’ont pas encore compris que ce qui devait être détruit (en dehors de la foi, bien sûr), c’était la civilisation chrétienne. Eh bien, je crains que beaucoup d’entre vous, catholiques, n’aient pas encore compris cela, vous regardez le doigt mais ne comprenez pas ce qu’il désigne.

Je voudrais aussi faire une remarque critique sur le comportement de certains prélats qui se préparent au (supposé) changement de pontificat en exprimant, tout à coup et avec un retard suspect, des évaluations négatives du pontificat. Des appréciations “maramaldesques”, cher Tosatti, et pas du tout partageables. J’explique l’expression “maramaldesque”, qui signifie “vil”. Lors de son arrivée en Italie en 1527, Charles Quint, empereur catholique du Saint Empire romain germanique, voulant punir le pape Clément VII (Jules de Médicis) d’avoir adhéré à la Ligue de Cognac (pro-française et anti-habsbourgeoise), avait engagé les mercenaires Lanzichenecchi (protestants) qui réalisèrent le fameux “sac de Rome” et introduisirent la peste dans toute l’Italie. Lors du siège de Florence en 1530, le célèbre Maramaldo (mercenaire napolitain) exaspère le commandant Francesco Ferrucci, déjà blessé et à moitié mort, en le poignardant (“vil ! tu tues un mort”, lui dit Ferrucci). Voilà, cher Tosatti, jusqu’à hier, tout le monde (à l’exception d’un petit nombre) était lèche-bottes et laissait faire. Aujourd’hui, ils sont tous courageusement critiques, avec des interviews et même des livres (non crédibles) qui font référence au Pape précédent, post mortem, bien sûr.

Il est curieux qu’en dehors des fameux cardinaux des DUBIA et de quelques autres, ce n’est qu’en ce moment d’affaiblissement progressif de François que commencent à émerger lentement certains “néo-courageux” atteints de la contagion “maramaldesque”. Cela n’est pas exemplaire et laisse présager des temps encore pires… Merci pour votre hospitalité.

Votre Hugo A.G.W.

(Traduction de L.L.)

§§§

Aiutate Stilum Curiae

IBAN: IT79N0200805319000400690898

BIC/SWIFT: UNCRITM1E35

§§§

 

 

Condividi i miei articoli:

Libri Marco Tosatti

Tag: , ,

Categoria:

Lascia un commento