Attention ! De nouvelles règles pour l’élection du Pape arrivent-elles? La prophétie de Mastro Titta.

3 Aprile 2024 Pubblicato da Lascia il tuo commento

Marco Tosatti

Chers amis et ennemis de Stilum Curiae, nous soumettons à votre attention, en français, grâce à la traduction de L.L., que nous remercions très sincèrement, cet article de Mastro Titta. Bonne lecture et bonne diffusion.

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MASTRO TITTA : BIENTÔT LA NOUVELLE CONSTITUTION APOSTOLIQUE RÉGISSANT L’ÉLECTION DES PAPES

2 avril 2024

Arrivé au sommet de la montagne vaticane, avant de contempler les décombres en contrebas, Bergoglio se transfigure en saluant avec une mitraille d’autobiographies, de mémoires, confessions, ragots et autres produits de papier parfumés.

Cette série de biographies devrait servir de testament spirituel, elle finit par faire écho aux mémoires de Zlatan Ibrahimovic.

Je souhaite aux éditeurs de ces patchworks papaux d’en vendre autant, en attendant j’efface les doutes à la serpe.

Leopardi note dans le Zibaldone qu’il y a des livres qui prennent plus de temps à lire qu’à écrire. C’était en 1800, imaginez ce que l’athée de Recanati penserait de son propre athéisme aujourd’hui, en assistant au sabbat éditorial qui est le nôtre.

Je serais également curieux de savoir ce que les goûteurs officiels du souverain, ceux qui sucent la minestrone en espérant ne pas passer à une pire mort, pensent de ce dernier ouvrage de Bergoglio, “Le Successeur”, qui suit d’une bonne semaine la précédente autobiographie, celle de l’acceptationnisme suicidaire de ceux qui se sont faits vacciner (au négationnisme suicidaire no vax, vu le résultat, doit forcément correspondre un chiffre similaire), avec les anticipations qui devraient convaincre les masses de passer des nuits blanches devant les librairies pour s’emparer de l’iPope 15.

Bergoglio aime le poison et s’en servir. Surtout s’en servir. Parfois, il s’abaisse à des méthodes plus brutales, comme celle de cette savonnière de Correggio qui préparait des biscuits à base d’entrailles de ses victimes pour les dames dont elle allait défoncer la tête. Il en résulte une banalité de l’insulte qui est un peu le leitmotiv de l’Église en sortie.

Dagospia en rend compte. À ses scribes, François expose les subterfuges du conclave qui a élu Ratzinger : ils “m’ont utilisé”, dit-il, pour éviter l’élection de Ratzinger, ils ne voulaient pas d’un pape “étranger”. Étranger à qui ou à quoi ? Ils ne voulaient pas d’un pape opposé à la “saleté dans l’Église” ? Pourquoi Bergoglio veut-il accréditer une papauté de rupture au crépuscule de celle-ci, notamment en matière de discipline canonique ? Pourquoi préciser, avec une pointe de regret et après onze ans, qu’il est le successeur de Pierre et de Joseph ?

Sur ce sujet les cardinaux se sont livrés au silence, contrairement aux papes, précisant-il avec le zèle de sa gorge profonde. Heureusement qu’ils ont élu Ratzinger, dit-il, au lieu de celui qui “cause tant de problèmes”, c’est-à-dire lui-même, oubliant qu’il a été élu en 2013. Dieu en conclave “ne laisse aucune marge de manœuvre”, juge-t-il.

Ainsi, ceux qui pensent que le pape légitime n’est pas François doivent au moins reconnaître que François est légitimement Bergoglio, et non une couenne de porc bavaroise. Les autres successeurs, papes ou non, seront-ils aussi des Bergoglio ou trahiront-ils le mandat du Refondateur?

C’est dans ces quelques phrases que réside le contenu du livre. Le reste est probablement comme les haricots : il se remplit et fait de l’air. Le scoop monumental consigné dans l’histoire et certifié par la cellulose est que Bergoglio, selon lui, est le pape.

Il y a des considérations remarquables à faire. Comme d’habitude, ce qui compte n’est pas le livre, qui sera lu par ses biographes, ses détracteurs les plus ardents et quelques autres, mais l’anticipation dont se nourrissent les masses analphabètes. Une anticipation qui, au-delà des puces que l’on pourrait lancer à chaque boutade, cache habilement de graves questions.

La première : pourquoi Bergoglio se réfère-t-il au Conclave qui a élu Ratzinger et non à celui qui l’a élu lui ? Il sait très bien que les ‘manœuvres’ sont expressément interdites par Universi Dominici Gregis. Jette-t-il un pavé dans la mare pour laisser entendre, en laissant les “conclusions” aux dégustateurs officiels, que Ratzinger était un pape illégitime ? Dans ce cas, le livre contient des évaluations de conformité – le pape peut tout – sur sa propre élection, je parierais un rein que dans son propre cas, tout était régulier.

Deuxièmement : cui prudest l’urgence d’aller gratter un conclave vieux de dix-neuf ans ? Pourquoi recourir maintenant à ce pouvoir des papes de dire ce qui leur passe par la tête en l’attribuant aux surprises de l’Esprit, s’agissant d’un aspect aussi dirimant que l’élection du pontife ? Qu’en retirent les fidèles de l’espèce commune, à part la photo de groupe des cardinaux électeurs décrits comme une clique de maniaques dormant avec le manuel Cencelli sur leur table de chevet ?

La troisième. Bergoglio, pape ou non pape, est un homme en guerre ouverte contre l’Église, et comme un agriculteur français qui proteste en pulvérisant du fumier contre l’édifice. En tonnant contre le commérage en public, il l’a érigé en forme privée de gouvernance ecclésiale. Je crois donc que ce “Successeur” est la liqueur qui nous prépare à avaler l’amère pilule.

Préparons-nous donc à une Constitution Apostolique imminente qui annulera Universi Dominici Gregis, redéfinissant une fois pour toutes de nouveaux critères synodaux, inclusifs, durables et résilients pour l’élection de ses successeurs. L’excellent Tucho Besame Mucho l’écrira en la justifiant : une femme pape, athée, vacciniste et possiblement national-socialiste modérée, mais avec une échéance comme les bénédictions aux couples homosexuels : dix minutes, dix semaines, dix ans. Le temps est relatif.

Cela ne fera pas de bruit comme les baisers bénis entre homophiles, mais dans le silence général des applaudissements, cela donnera le coup de grâce à la papauté telle que nous l’avons reçue et connue. Soyez prêts.

Si je me trompe, vous me corrigerez.

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