Roma, il Papato, il Papa (anche quando non è all’Altezza…). Porfiri.

17 Novembre 2023 Pubblicato da 17 Commenti

Marco Tosatti

Cari amici e nemici di Stilum Curiae, il maestro Aurelio Porfiri offre alla vostra attenzione queste riflessioni sulla figura del papa. Buona lettura e condivisione.

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Cosa penso io del Papa

Mai come negli ultimi anni c’è stata una polarizzazione così forte intorno alla figura del Papa: amato e odiato, lodato e vilipeso. Intorno alla figura del Papa si sono dette e scritte milioni di parole. Io di solito non ne parlo, ma riflettendoci in questi giorni mi è sembrato importante dire alcune cose che possano definire dove è per me il cuore del problema. Questo mi attirerà ulteriori critiche ma in questo caso me la cavo con il grande Dante e dico non ti curar di loro, ma guarda e passa.

Io ho sempre ben presente una distinzione fra Papa e Papato. Il Papato è l’istituzione, il Papa la persona concreta che la occupa, che può essere più o meno degna ma che non va ad inficiare il Papato stesso. Io vedo il Papato e Roma come strettamente legati, e vedo il primo come il destino di Roma, perché ancora penso che Roma abbia una missione a beneficio dell’umanità.

La prima parte di questa missione fu imposta con la forza, la seconda con la fede.

E anche se Roma diviene spiritualmente sempre più povera, la presenza del Papato è quella del katékon, colui che previene, come leggiamo in un famoso passaggio della seconda lettera di san Paolo ai Tessalonicesi: “Nessuno vi inganni in alcun modo! Prima infatti verrà l’apostasia e si rivelerà l’uomo dell’iniquità, il figlio della perdizione, l’avversario, colui che s’innalza sopra ogni essere chiamato e adorato come Dio, fino a insediarsi nel tempio di Dio, pretendendo di essere Dio. Non ricordate che, quando ancora ero tra voi, io vi dicevo queste cose? E ora voi sapete che cosa lo trattiene perché non si manifesti se non nel suo tempo. Il mistero dell’iniquità è già in atto, ma è necessario che sia tolto di mezzo colui che finora lo trattiene. Allora l’empio sarà rivelato e il Signore Gesù lo distruggerà con il soffio della sua bocca e lo annienterà con lo splendore della sua venuta. La venuta dell’empio avverrà nella potenza di Satana, con ogni specie di miracoli e segni e prodigi menzogneri e con tutte le seduzioni dell’iniquità, a danno di quelli che vanno in rovina perché non accolsero l’amore della verità per essere salvati. Dio perciò manda loro una forza di seduzione, perché essi credano alla menzogna e siano condannati tutti quelli che, invece di credere alla verità, si sono compiaciuti nell’iniquità”.

Ecco, il Papato è misteriosamente quella forza che trattiene la piena manifestazione del male, e questo malgrado singoli Papi possano essere indegni della posizione che sono chiamati a ricoprire.

Roma e il Papa, il Papa e Roma: la rovina dell’uno è la rovina dell’altro. Se cade il Papa, cade Roma e rovina il mondo. Quindi quando facciamo considerazioni sul Papa dobbiamo certamente mostrare la nostra contrarietà quando singoli Papi palesemente si mostrino non all’altezza dell’altissimo compito che gli è stato affidato ma dobbiamo sempre stare attenti che le pur legittime critiche non vadano ad intaccare il ruolo del Papato nei destini di Roma e quindi, dell’umanità.

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17 commenti

  • Terminus ha detto:

    Réponse à LUCAS ANTONIO – commentaire du 18 novembre 2023 à 13h05
    Merci pour votre sollicitation.
    Cela a déjà été expliqué maintes fois au point d’être lassant d’encore en voir une répétition de plus, mais aussi d’encore devoir le répéter une fois de plus, probablement la dernière fois car le terme se rapproche.
    Mais sans doute, vous n’étiez pas présent à ces moments de répétition et, puisque vous posez la question, il ne serait pas charitable de vous ignorez comme Bergoglio le fait sans aucune gêne avec tout ce qui s’oppose lui.
    Peut-on supposer que vous savez qui est Bergoglio, quelles sont sa personnalité et ses oeuvres ? Ce serait en tout cas plus facile pour que vous puissiez comprendre qu’il est un personnage central du sujet qui nous occupe.

    Aurelio Porfiri a bien sûr raison de faire, comme il l’écrit, une distinction entre le pape et la papauté. La papauté est l’institution de Notre Seigneur Jésus-Christ (”Pierre, tu es Pierre, …..”). Le pape est la personne physique, biologique, qui tient cette papauté en tant que successeur légitime de Saint-Pierre.

    Là où cet auteur commence à sortir de la vérité et de la réalité, c’est lorsqu’il s’arrête au deuxieme chapitre de la deuxième épître de l’apôtre St Paul aux thessaloniciens. Il fait d’emblée un amalgame entre la papauté, le pape et le katechon annoncé par le verset de 2Th 2. Et c’est ainsi qu’il se fourvoie dans ses conclusions.
    Il ne discerne pas, ne réalise pas que :

    ▪︎ l’Homme impie, l’Être perdu, l’Adversaire, annoncé par 2TH 2/3-4 est un personnage physiquement et biologiquement humain puisque ces versets précisent bien qu’il va jusqu’à S’ASSEOIR EN PERSONNE dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu. Le fait de s’asseoir implique donc qu’il s’agit bien d’un être humain. Il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas l’admettre et affirmer le contraire. Et le sanctuaire de Dieu dans lequel il va jusqu’à s’asseoir doit forcément être un endroit terrestre, matériel. Il ne peut que s’agir du Vatican et du trône pontifical. Mais il faut rester ouvert à toute argumentation qui voudrait invalider cette ”interprétation” pourvu qu’elle le fasse de façon intellectuellement honnête.
    Curieusement, le texte de 2Th 2 /3-10 que reproduit Aurelio Porfiri dans son article ne contient pas les mots ”Celui qui s’élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu’à S’ASSEOIR EN PERSONNE dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu ”. (Bible de Jérusalem)
    Voici le texte biblique qu’il reproduit : ” Celui qui s’élève au-dessus de tout être appelé et adoré comme Dieu, au point de s’installer dans le temple de Dieu, en prétendant être Dieu.” Ce n’est pas une question de vouloir chicaner, c’est une question de vouloir établir la vérité qui ne trompe pas sur la réalité ni sur ses résultats.
    Il y a une différence significative entre ”s’asseoir en personne” et ”s’installer”. Il y a aussi une différence significative entre ”sanctuaire” et ”temple”. Le livre du prophète Daniel – Dn 11/31 – fait bien ressortir cette différence : ” Des forces viendront de sa part profaner le SANCTUAIRE-CITADELLE, ils aboliront le sacrifice perpétuel, et y mettront l’abomination de la désolation.” (Bible de Jérusalem) On n’est pas ici dans le cadre d’un temple mais d’un lieu plus important.

    ▪︎ le katechon, celui qui retient la venue de l’homme impie est tout autant un personnage physiquement et biologiquement humain. En 2TH 2/7, il est bien précisé que ce personnage humain retient la venue de l’Homme impie et qu’il doit donc d’abord être écarté pour permettre la venue de l’Homme impie et lui permettre de s’asseoir en personne dans le temple de Dieu. On peut donc déduire avec probabilité que l’homme impie prend la place du katechon, et donc que le katechon était lui aussi ASSIS EN PERSONNE dans le sanctuaire de Dieu, et que ces deux personnages vivent simultanément à une même époque.

    ▪︎ l’Homme impie et le katechon se succèdent donc sur un même emplacement qui ne peut être que le trône pontifical. Il faut bien convenir qu’aucun autre homme que celui qui occupe la fonction pontificale ne saurait parvenir à s’asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu et se produire lui-même comme Dieu, se faire passer pour Dieu, en se faisant donc accepter par le peuple de l’Eglise catholique. Cet Homme impie est donc incontestablement un ”prince” de l’Eglise catholique. Peut-on même oser imaginer que Poutine ou Biden ou Macron pourrait parvenir à en faire autant ?

    Ceux qui connaissent un peu l’Histoire de l’Église catholique romaine se souviendront peut-être que lors du conclave faisant suite au décès du pape Jean-Paul II en 2005, Jorge Bergoglio s’était déjà présenté comme candidat à la papauté. Mais voyant qu’il y avait encore une majorité de ”ratzingériens”, il s’était rétracté. Et ce fut le cardinal Joseph Ratzinger qui a été élu, qui a donc retenu la venue de Bergoglio. Normalement, lorsqu’un candidat à la papauté s’est rétracté, il ne doit plus se présenter à un autre conclave. Mais Bergoglio est revenu dès que Benoît XVI a été écarté par d’obscures combines relevant du complot, tout à fait comme l’a annoncé anticipativement l’épître 2TH 2.
    Cet événement semble être inconnu de Aurelio Porfiri, sinon, dix ans après l’écartement de Benoît XVI, et au vu des oeuvres de Bergoglio, il devrait pouvoir spontanément établir une corrélation entre cet événement et l’épître 2Th 2/7.

    Ceux qui sont suffisamment instruits de ce qui se passe actuellement au Vatican et dans l’Eglise ne saurait jamais croire que, comme l’écrit Aurelio Porfiri : ”Voyez-vous, la papauté est mystérieusement cette force qui retient la pleine manifestation du mal, et ce malgré le fait que certains papes peuvent être indignes de la position qu’ils sont appelés à occuper.”

    C’est vraiment l’envers de ce qui est en train de se passer puisque le pape actuel ne retient certainement la pleine manifestation du mal mais la conduit à sa plénitude tout en détruisant la papauté.
    Bergoglio n’est certainement pas celui qui retient la venue de l’homme impie mais plutôt celui qui l’accomplit.
    Et forcement, c’est celui qui le précédait, Benoît XVI, qui a été le katechon qui retenait la venue de cet l’Homme impie.

    On ne voit pas très bien ce que Aurelio Porfiri a voulu démontrer. C’est plutôt une façon de plus de nous détourner de la vérité et de la réalité de ”l’Homme impie”.
    Mais si vous pouvez nous donner une autre interprétation sur la sujet, nous en serons tous réjouis.
    Bien à vous.

    • luca antonio ha detto:

      Grazie per l’esaustiva risposta e mi scusi per il ritardo ma di tempo in questo periodo ne ho poco anche per rispondere a queste sue note come meriterebbero.
      Quindi le illustro molto sinteticamente il mio pensiero in proposito :
      l’iniquo non e’ una persona ma l’umanita’ , umanita’ che puo’ trovare un punto aggregativo in una persona ma l’apostasia e’ collettiva, infatti Paolo poi fa riferimento ad una punizione collettiva per “quelli che vanno in rovina” e scrive che ” …il mistero dell’iniquita’ e’ gia’ in atto” a significare che le forze sataniche dell’apostasia collettiva stanno gia’ premendo nella Storia …(quando il figlio dell’uomo tornera’ trovera’ ancora la fede sulla terrò?”)…, inoltre anomos significa sia senza legge ma anche senza tradizioni, rinnegamento quindi delle tradizioni e degli insegnamenti corretti, interpretazione, quest’ultima, acclarata dalla riassuntiva raccomandazione finale di mantenere “le tradizioni che avete appreso…”.
      Che Bergoglio rappresenti tutto cio’ e’ palese ma il fenomeno e’ piu’ esteso e sfida ognuno di noi.
      Cordialita’.

      • Terminus ha detto:

        Cher LUCAS ANTONIO
        Merci pour votre aimable réponse.
        Vous avez raison de dire que le mystère d’iniquité ne concerne pas que Bergoglio mais chacun de nous, et que l’apostasie est collective, a des effets collectifs. Bergoglio n’est d’ailleurs pas venu par inadvertance mais au moment propice de l’apostasie collective.
        Mais, il faut bien convenir comme l’explique très bien l’Évangile de ce dimanche, que la responsabilité de chacun est proportionnelle aux talents que chacun a recus.
        Et lorsque Jésus est trahi par Judas, il n’en fait pas supporter la responsabilité aux onze autres apôtres mais uniquement au personnage Judas.
        Il faut bien admettre aussi que si, dans l’épître 2Th 2, on remplace les termes ”homme impie” par le terme ”humanité ” et que l’on remplace les termes ”celui qui le retient” par le terme ”papauté”, il n’est plus possible d’avoir une compréhension cohérente des versets 4, 7 et 8 de cette épître. De fait, ”l’humanité” ne saurait pas s’asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu et ne sera pas anéantie par ”le souffle de sa venue”.
        Il en est de même si, dans l’Apocalypse chapitre 13/11-15 et chapitre 19/20, on remplace les termes ”faux prophète” par le terme ”humanité ” ou le terme ”papauté ”. Il n’y a plus de cohérence ni de corrélation possible.
        Donc ”l’Homme impie” ne peut être qu’un personnage physique (non pas un système) qui est la manifestation suprême de l’antichristianisme.
        Ce sont évidemment des éléments très importants puisqu’ils sont manifestement destinés à nous situer dans la plage du temps et à nous aviser de ce qu’il ne faut pas faire et de qui il ne faut pas suivre. Sans cela, ces éléments n’ont plus de sens, ne servent plus à rien.
        Bien à vous.

        • luca antonio ha detto:

          “Vous avez raison de dire que le mystère d’iniquité ne concerne pas que Bergoglio mais chacun de nous, et que l’apostasie est collective, a des effets collectifs. Bergoglio n’est d’ailleurs pas venu par inadvertance mais au moment propice de l’apostasie collective.”
          Esatto… il tutto si coagula e si appalesa in un uomo; la storia umana lo insegna, nessun mutamento culturale e sociale, nessuna Weltanschauung, per quanto diffusa e pervasiva , trova la sua realizzazione storica senza una figura umana di riferimento che cristallizzi detta visione del mondo formalizzandola nella prassi; le due cose, massa critica sociale e culturale e figura umana che realizza, vanno necessariamente insieme, ma l’uomo “invera” solamente lo spirito del tempo, il contrario non succede – potrà essere un veggente, un profeta ma non giungerà mai a sedersi sullo scranno più alto-.
          Per questo, tra l’altro, ho sempre sostenuto e sostengo che Bergoglio è solo il punto terminale di una distruzione della chiesa iniziata ben prima di lui.
          La ringrazio sentitamente dell’attenzione,
          cordiali saluti.

    • Corrado ha detto:

      en retard, mais en plein accord

  • Astore ha detto:

    Concordo col Maestro Porfiri.
    A volte purtroppo sembra che alcuni “cattolici dalla schiena dritta” facciano interventi dovuti ad una impotente frustrazione che cercano di sfogare solo on line con interventi sferzanti che, per quanto interessanti sotto vari aspetti, rasentano l’isteria.
    La loro frustrazione arriva a tal punto che, poiché il Papa non dice chuaramente di essere eretico , provano disappunto e stizza, e non trovano di meglio che arzigogolare per “dimostrare” che un Papa eletto e accettato anche da Papa Benedetto XVI, (come anche anche da Mons. Ganswein), non è vero Papa.
    L’articolo del Maestro Porfiri lo condivido pienamente

  • Cristiana Cattolica ha detto:

    Spero tanto che qualcuno dei vescovi come Strickland, comprendano che è VOLONTÀ di Dio si separino presto dalla falsa chiesa massonica dell’impostore antipapa JMB, si decidano a riconoscere l’unico Vicario di Cristo fino alla morte BENEDETTO XVI, è si attivino affinché, in un valido conclave, venga presto ELETTO IL SUO SUCCESSORE, attraverso il quale Gesù stesso possa finalmente liberare i vertici della Chiesa dagli “astuti nemici.”

    https://youtu.be/F72QSZg6KSk?si=uqOCOHVhqxw-BwiW

  • Terminus ha detto:

    Ce monsieur n’a rien du tout compris de ce que nous rapporte la deuxième épître de St Paul aux thessaloniciens . Et, de la sorte, son texte n’est qu’une coquille vide.
    C’est dommage de rater l’occasion de nous éclairer sur un si beau sujet qui marque tellement notre réalité contemporaine.

  • Topo gigio ha detto:

    Certo , Roma e’ il luogo del martirio ďei santi apostoli Pietro e Paolo , ma , all’inizio c’erano altri 4 patriarcati di importanza pari a quella di Roma….
    Roma e il papato non sono sovrapponibili….

    • Orso Garibozzi ha detto:

      Interessante. Ci scrivi i riferimenti storiografici chemi piacerebbe approfondire questo aspetto curioso grazie.

  • alessio ha detto:

    Più che un katechon , bergoglio
    è una catenella d’un acquaio ,
    che una volta tirata non lascerà
    nulla dietro di sé , se non
    menzogna e distruzione , ma
    noi sappiamo che per ricostruire
    la Chiesa non basteranno certo quattro
    citazioni dell’ Alighieri , ma coraggio
    e testimonianza , specialmente se
    altri come lui infesteranno il
    trono papale .
    Eppoi , in cosa consiste la Romanità
    di questo pontefice , lo sa solo lei ,
    ,visto che la sta distruggendo
    pezzo per pezzo ad uso dei suoi
    complici della chiesa delle periferie aperta
    a tutti ,tutti ,tutti meno che quelli che
    ragionano con la propria testa e
    avanzano per la via della Verità .

  • Giampiero ha detto:

    I destini di Roma e dell’intera umanità mi paiono vorticosamente diretti verso l’abisso soprattutto dal 1-1-23.
    Forse è rimasto un vuoto da colmare? È venuto meno il Katecon? Anche Benedetto XVI da papa “emerito” non escludeva l’ipotesi che potesse essere lui stesso a chiudere un cerchio? Com’è possibile che il suo egocentrismo si sia spinto a tanto?…

  • Sede occupata ha detto:

    Il papa non all’ altezza? Vabbè, ho capito, ognuno per favore resti nel proprio ambito! Senza offesa, per carità, io non sono nessuno.

  • Enrico Nippo ha detto:

    “Mai come negli ultimi anni c’è stata una polarizzazione così forte intorno alla figura del Papa: amato e odiato, lodato e vilipeso. Intorno alla figura del Papa si sono dette e scritte milioni di parole”.

    “Milioni di parole” che non sono arrivate a niente ed anzi hanno cementificato le rispettive fazioni, ciascuna arroccata sulla propria “verità” .

    A mio modesto parere super partes (da ignorante sono frastornato dalle fazioni anti e pro papa Francesco e quindi me ne tengo alla larga), altri “milioni di parole” del tutto inutili, e alimentanti ulteriormente il caos, saranno pronunciate e scritte dalle varie fazioni senza cavare un ragno dal buco.

    Mi chiedo cosa sia rimasto del Vangelo nel bailamme imperante.

  • miserere mei ha detto:

    La figura del papa è diventata sempre più mediatica da quando prima la TV e poi tutti i media hanno trasformato il Vicario di Cristo in una star. Gli anni di Giovanni Paolo II, anche per il suo carisma personale, hanno molto influito in questo senso e lo stesso Benedetto XVI si trovò a dover gestire questo aspetto critico (e criticabile) del papato, sicuramente non affine alla sua indole. Con Francesco il problema è passato dall’essere teorico (confinabile all’apparenza) all’essere maledettamente pratico (toccando la sostanza stessa del cristianesimo, ricondotto e ridotto alla persona del pontefice).
    Il papa ha smesso di parlare “a nome di” e parla in proprio.
    Se poi dovesse straparlare, sempre papa è. Il guaio è che, complice l’interessatissima spinta del mondo felice di poter supportare (e non più sopportare) un papa, finalmente secolarizzato e mondano, si è sgretolata la sapienza di chi lo ascolta da cattolico, finendo per prendere per oro colato qualsiasi cosa dica per il semplice fatto che la dice lui.
    Il papato differisce dal papa? Sì, ovviamente. Ma un papa che devasta il papato andrebbe recepito e percepito nel suo essere devastante, per Roma, salvando il papato (e Roma).
    L’addio al katekon… Non è questione di forza/potere (politica o ecclesiale), ma di fede (virtù teologale, ovvero cosa sovrumana).
    Levare di mezzo chi trattiene l’iniquità passa anche da un papa che non lo trattiene più, tolto di mezzo un papa che lo faceva.
    Dunque è essenziale la sapienza dei ricevitori dell’uomo che occupa la sede. In tal senso il papato istituzione smaschererebbe il suo essere indegnamente occupato da chi ne fa strame. Fa strame anche di Roma? Anche di Roma: il terzo segreto di Fatima, anche limitandoci alla parte resa nota, descrive inequivocabilmente la rovina della città del vescovo vestito di bianco. Rovina anche del mondo? Certamente sì, perché se Roma si fa mondo, il mondo era già tale anche prima ed è soggetto al suo principe, satanico.
    A decretare lo sfacelo non saranno le nostre critiche a questo interprete del papato. E’ l’interpretazione il problema. E’ tutto il pezzo a fare schifo, spartito e orchestra. Se stona anche il cantante non fa che aggiungere cacofonia, non la compone lui.

  • OCCHI APERTI! ha detto:

    Porfiri, grazie.

    Ripropongo all’attenzione un vecchio articolo di MASCARUCCI che è degno di una profonda e coraggiosa verifica interiore e che integra, a me pare, le sue attuali considerazioni:

    A proposito di tradizionalismo e catarismo

    Ci voleva proprio Aurelio Porfiri che aprisse un dibattito sul tradizionalismo cattolico. Lo ammetto, sono stato tentato di intervenire nei giorni scorsi ma ho preferito rinunciare, perché ho conosciuto sulla mia pelle il pregiudizio di certo mondo tradizionalista; un mondo che mi ha di fatto “scomunicato” dopo anni di apprezzamenti quando ho pubblicato il mio ultimo libro, in controtendenza rispetto a certa narrazione anti-bergogliana. E pur spiegando che il mio “Papa Francesco in controluce” non voleva essere una riabilitazione del papa regnante o un rinnegamento delle mie antecedenti critiche, ma soltanto un lavoro giornalistico teso ad analizzare il pontificato in ogni singolo aspetto, mi sono visto togliere l’amicizia su Facebook e sono stato insultato al grido di “venduto” e “traditore”.

    Penso che Porfiri abbia avuto coraggio nell’evidenziare i lato oscuri di un mondo dove purtroppo una certa parte, diciamo pure una minoranza, si sente effettivamente investita di una sorta di “perfezione divina”, in virtù della quale giudicare e condannare le imperfezioni degli altri partendo dal presupposto che la ragione, il bene, la verità assoluta albergano soltanto dallo loro parte: e che, cosa ben più grave, i peccatori stanno sempre e soltanto dalla porta opposta della barricata. Andando ben oltre la legittima, e per certi versi condivisibile critica, a certe derive ultra moderniste della liturgia.

    Non solo, a certi ambienti tradizionalisti una certa difesa ad oltranza della tradizione è servita unicamente per perseguire interessi puramente personali, diventando il pretesto per la creazione di salotti ed elìte dove sotto le gigantografie di san Pio X si costruiscono carriere e si lavora a piazzare gli amici di giro nelle varie prelature, negli enti e nelle università cattoliche.

    Se vogliamo costoro sono la fotocopia in senso opposto di certi cattolici modernisti; stessa superbia, stessa arroganza, stessa prosopopea nel sentirsi superiori agli altri; i modernisti nel considerarsi gli unici depositari ed interpreti dell’autentico spirito del Concilio Vaticano II e diffondendo sistematicamente i loro errori nella Chiesa, come fanno ormai da anni i vescovi tedeschi, belgi, olandesi, accusando i vari papi, da Paolo VI a Giovanni Paolo II finendo con Benedetto XVI e in ultimo pure Francesco di aver tradito il Concilio; gli altri, i tradizionalisti, perseguendo una religiosità che Porfiri ha fatto molto bene ad equiparare al catarismo.

    Io penso che questi tradizionalisti alla catarana siano oggi i principali responsabili del motu proprio Traditionis Custodes che ha limitato la possibilità di celebrare le messe Vetus ordo. Sono stati proprio loro, con certi atteggiamenti e rivalse, ad offrire a Bergoglio il miglior pretesto per intervenire e stringere le maglie intorno alla celebrazione delle messe in latino.

    Purtroppo questi tradizionalisti non hanno saputo ben interpretare il gesto di Benedetto XVI compiuto con la promulgazione del Summorum Pontificum; hanno trasformato la possibilità di tornare a celebrare il rito antico con libertà, come un’occasione di riscatto, fino a provocare quasi uno “scisma di fatto” e appunto tracciando un solco fra la perfezione e il male, laddove la fedeltà alla tradizione liturgica tridentina diventava l’unico metro per separare i buoni dai cattivi. Non era questo lo spirito del motu proprio di Benedetto XVI, il quale altro non voleva che restituire dignità al rito antico, evitando proprio che diventasse uno strumento di divisione dentro la Chiesa, con i tradizionalisti fino ad allora percepiti come una setta di nostalgici o di fanatici. Benedetto riteneva che le due liturgie, la tridentina e la conciliare potessero convivere nella Chiesa come simbolo di quell’ermeneutica della continuità del Concilio Vaticano II rispetto alla la tradizione che è stata sempre la stella polare del Papa emerito. Invece ha ottenuto l’effetto contrario, quello appunto di aumentare lo scontro fra modernisti e tradizionalisti proprio intorno all’unico pane spezzato, che al di là delle forme doveva rimanere l’unico e solo punto di comunione fraterna. E così oggi, proprio a causa di certi atteggiamenti simil catari, ci sono andati di mezzo tanti fedeli tradizionalisti in buona fede e animati da autentica devozione, che amano la liturgia antica, ma si vedono di fatto privati della possibilità di riceverla in virtù delle limitazioni introdotte dalle nuove disposizioni bergogliane.

    Chi scrive ha sempre criticato il diverso atteggiamento che Papa Francesco ha assunto nella Chiesa: indulgente con i modernisti e intransigente con i tradizionalisti. Ho difeso (e ci sono articoli che possono dimostrarlo facilmente rintracciabili su internet) i Francescani dell’Immacolata fatti oggetto a mio giudizio di una vergognosa persecuzione per il loro attaccamento alla liturgia antica; sono convinto che il Concilio Vaticano II abbia portato più danni che benefici alla Chiesa, deploro certe derive moderniste della liturgia, dal rock in chiesa ai preti che celebrano l’eucaristia in mezzo al mare sul materassino; ma ho sempre ritenuto che ad un modernismo distruttivo e da combattere non possa fare da contraltare un tradizionalismo estremista, quasi cataro. Perché così si rischia soltanto di vanificare quel ritorno alla tradizione che oggi potrebbe aiutare la Chiesa a ritrovare se stessa e a capire finalmente che abbracciare il mondo non è la strada giusta per restare fedeli al Vangelo.

    Americo Mascarucci

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