L’avortement dans la Constitution, la fin de la liberté française, la route vers la dictature. Silvana De Mari…

22 Marzo 2024 Pubblicato da Lascia il tuo commento

Marco Tosatti

Chers amis et ennemis de Stilum Curiae, nous soumettons à votre attention, dans la traduction de L.L., que nous remercions très sincèrement, cet article du Dr Silvana De Mari. Bonne lecture et bon partage.

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L’avortement dans la Constitution, la fin de la liberté française, la route vers la dictature. Silvana De Mari…

PARIS EN DÉSASTRE

A Paris, la Tour Eiffel a été illuminée, les gens ont dansé joyeusement dans les rues. Finalement, alors que nous sommes au bord d’une guerre nucléaire et que nous sombrons dans l’islamisme le plus odieux et le plus agressif, l’avortement est devenu un droit constitutionnel. L’avortement est le crime le plus ignoble ; le bébé est tué dans l’endroit qui devrait être le plus sûr du monde par la personne qui devrait être son premier protecteur. Puisqu’il est antiphysiologique, toute la civilisation doit s’en rendre complice, en fournissant gratuitement les salles d’opération et les médicaments. L’introduction de l’avortement comme droit constitutionnel interdit l’objection de conscience, qui ne peut que devenir un délit, mais elle pourrait aussi interdire tout livre, article ou sermon qui condamne l’avortement ou tente de dissuader de cette décision.

Le philosophe français Henri Hude a expliqué l’existence de deux dangers, que peut-être ceux qui ont légiféré n’ont pas réalisé, ou peut-être l’ont-ils très bien réalisé, et alors cela signifie qu’un grand pas a été fait vers la dictature la plus meurtrière. Il y a deux conséquences possibles, qui conduisent toutes deux à la rupture du pacte social.

Les femmes ont eu l’impression que cela augmentait leur pouvoir d’autodétermination, mais en réalité, en enlevant toute valeur, même minime, à la vie de l’enfant, et en le considérant non pas comme un sujet, mais comme un objet juridique dont la destruction est légale à tout moment et pour n’importe quelle raison, on a ouvert la porte au droit de l’État d’exiger une politique démographique par le biais de l’avortement obligatoire.

Un droit fondamental peut devenir l’objet d’un devoir essentiel et, par conséquent, d’une obligation légale. En constitutionnalisant un droit, l’État proclame et déclare que l’avortement n’est pas un moindre mal, qu’il doit être pratiqué à certains moments sous peine de nuire à l’enfant à naître. L’État déclare que l’avortement ne fait de mal à personne, car l’enfant à naître est en tout point assimilé à une tumeur ou à un kyste parasite.

L’avortement devient un bien comme il est bon d’extirper une tumeur. Si quelqu’un refuse l’extirpation d’une tumeur, il peut être disqualifié et soumis par l’autorité à l’opération. Si l’individu a un droit inaliénable à l’avortement, l’État aussi.

La deuxième conséquence est l’abolition du droit à la parole et au débat. On ne pourra plus se demander si l’embryon est une personne (il l’est, mais les laïques en doutent), il faudra nier que le fœtus soit une personne (sur le fait que le fœtus soit une personne, même les laïques n’en doutent pas). Rappeler que le fœtus est parfaitement capable de percevoir la douleur et la peur de la mort sera un crime.

Publier des articles sur la douleur fœtale ou la richesse de la vie émotionnelle et cognitive du fœtus conduira à la destruction de carrières universitaires, mais aussi à des procès. Comme le souligne le philosophe Hude, l’interdiction de l’objection critique sur un sujet aussi controversé que l’avortement, souvent condamné même par des esprits très laïques, ne peut être que le début de l’abolition totale de la liberté d’expression.

J’ajouterai l’abolition totale de la liberté de religion, car l’avortement volontaire, désormais constitutionnalisé et donc placé au-dessus de toute critique, est dans le christianisme un crime qui appelle la vengeance de Dieu. Jésus-Christ soulignait : tout ce que vous ferez de plus petit que Moi, c’est Moi que vous aurez fait. Le Christ jeté dans les déchets spéciaux est devenu un bien constitutionnel.

Je conclus cet article par une réflexion personnelle : la publication d’une photographie d’une femme avec un nouveau-né dans les bras continuera-t-elle à être légale, ou pourrait-elle être considérée comme une manière de créer de la culpabilité ou de la tristesse pour ceux qui mettent en œuvre un droit garanti par la Constitution ? Les images de la Vierge Marie dans les quelques églises françaises qui n’ont pas encore été démolies ou transformées en mosquées ne sont peut-être pas en sécurité. Une dernière considération : si l’avortement est un droit constitutionnel pour une femme, le droit pour un homme de ne pas garder un enfant s’il ne le souhaite pas doit être tout aussi assuré. La sexualité d’une femme ne peut être alourdie par la responsabilité d’un enfant non désiré. La sexualité d’un homme ne peut être alourdie par la responsabilité d’un enfant non désiré.  L’irresponsabilité doit être égale pour tous.

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