Les hérauts de l’Évangile entre Staline, Pilate et Cauchon. Mais pourquoi?

20 Settembre 2021 Pubblicato da

 

Marco Tosatti

Chers amis et ennemis de Stilum curiae, nous recevons et publions avec plaisir cette lettre que nous avons reçue et qui nous fait part d’une mesure inexplicable – si ce n’est en termes d’hostilité préconçue – du cardinal Braz De Aviz à l’égard des Hérauts de l’Évangile. Bonne lecture.

§§§

LES HÉRAUTS DE L’ÉVANGILE :
ENTRE STALINE, PILATE ET CAUCHON.
Pro veritate

Le Manifesto — un quotidien communiste — a récemment publié un rapport plutôt inexact sur la « décision » injustifiée du cardinal Braz de Aviz concernant l’expulsion de mineurs séjournant dans les maisons des Hérauts de l’Évangile. La conclusion joyeuse à laquelle parviennent les doux compagnons est un souhait mortel : « la prochaine étape sera la suppression des Hérauts ». En d’autres termes, les mineurs seront d’abord renvoyés chez eux, puis l’association sera fermée.

Les faits, cependant, ne correspondent pas à ce que prétendent les médias de gauche, ni même aux prétendues « communications » qui auraient atterri sur le bureau de Son Éminence Aviz, et qui sont à la base d’une décision vraiment lamentable et inclémente à tous les niveaux.

Puisque vous êtes, cher Tosatti, un journaliste honnête, je profite de votre désir de faire connaître la vérité pour fournir aux lecteurs italiens quelques éclaircissements sur la mesure inattendue et injuste, prise par la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique à l’égard des mineurs séjournant dans les maisons des Hérauts de l’Évangile, qui y résident avec la permission et le consentement convaincu de leurs parents, comme vous le verrez.

Il y a quelque temps, j’avais exprimé à vos chers « stylumcuriens » ma perplexité au sujet de la « visite apostolique » et du « commissariat » infligés aux Hérauts, sans qu’aucun des soupçons portés contre eux n’ait été prouvé. En effet, le site Vatican News, et l’archevêque Carballo lui-même, dans une interview enregistrée, ont précisé que dans le cas de l’association, le fait d’être placé sous un commissariat ne signifiait pas une punition. Voici les mots précis de l’archevêque : « Ce n’est pas une punition, ce n’est pas une sanction. Il s’agit simplement d’une aide que l’Église, notre mère, leur offre » (cf. Rome Reports 5/12/2019). Or, là où il n’y a pas de punition, il n’y a pas de crime. Alors, pourquoi mettre en place d’un commissariat ? Mesures miséricordieuses, désormais bien fréquentes, en ces temps de fraternité, d’amour, de liberté et d’accueil…

Mais, pour en revenir à notre cas, concernant les mineurs expulsés contre leur gré, et celui de leurs parents, de nos établissements, je dois dire qu’en tant que canoniste, j’ai été en contact avec le commissaire (Card. Raymundo Damasceno Assis) et ses auxiliaires, et tous ont exprimé à plusieurs reprises leur perplexité face à certaines attitudes autoritaires de Son Éminence Aviz, en nette opposition avec l’enseignement constant du Souverain Pontife, récemment réitéré à Bratislava sur l’aventure de la liberté, la nécessité d’éviter que tous pensent de la même manière et obéissent aveuglément.

Dans le sillage de cette étrange façon de mener la persécution contre les Hérauts de l’Évangile, la récente « Décision » de Son Éminence Aviz, en ce qui concerne les mineurs, comporte, sans gêne, d’innombrables erreurs formelles, canoniques, de droit commun, de droit naturel et même de Droit divin, au point d’en faire retenir le souffle à de simples étudiants de la Faculté de Droit, ainsi qu’à des éminents juristes, comme je le démontrerai ci-dessous.

Il faut tout d’abord se demander : que dit donc le décret ?

Le décret est assez particulier, car d’abord il oblige le commissaire à agir contre l’association et contre les familles sans, au préalable, connaître leur avis. D’une certaine manière, le commissaire est « commissarié », on le considère peut-être comme inexpérimenté, voire inutile. C’est le premier abus d’autorité de l’Éminent Aviz.

La motivation de la mesure disciplinaire serait multiple et se baserait sur de « nombreuses communications » (le terme « accusations » ou « plaintes » n’est volontairement pas utilisé, peut-être pour éviter l’obligation d’accorder à la partie accusée le droit de se défendre) reçues par la Congrégation de la part de parents présumés d’enfants et de jeunes placés chez les Hérauts de l’Évangile, dans lesquelles les plaintes suivantes seraient formulées : 1. Les familles seraient exclues de la vie de leurs enfants et les contacts entre parents et enfants seraient insuffisants ; 2. la discipline excessivement stricte imposée aux mineurs ; 3. la nécessité de prévenir d’éventuels abus de conscience et de plagiats à l’encontre des mineurs (il n’y en a donc pas eu depuis des années !).

Concrètement, la mesure serait la suivante : « les mineurs résidant dans les maisons, écoles et internats de l’association doivent, à la fin de l’année scolaire, retourner vivre dans leur famille et être placés sous la garde de leurs parents ».

Avec ces hypothèses, nous pouvons analyser le « monument » de jurisprudence et de « maternité » ecclésiale produit par la Congrégation des Religieux.

Tout d’abord, l’on pourrait se demander pourquoi les preuves sont demeurées secrètes. Connaissant bien l’Éminent Aviz, on peut supposer que s’il y avait eu quelque chose de scandaleux ou d’important, il l’aurait divulgué à ses journaux préférés, c’est-à-dire ceux de tendance marxiste, comme cela s’est produit en d’autres occasions, bien que les accusations infondées aient toujours été réfutées par la suite par les Hérauts.

En quoi consistent alors ces « communications » ? Qui les a envoyés ? Quel en est véritablement leur contenu ? Combien y en a-t-il concrètement ? On ne peut rien savoir, c’est un secret de cardinal, seul l’Éminent Aviz a le droit de savoir. Mais, malheureusement, les autres doivent souffrir de la force de son secret, sans pouvoir se défendre. L’imposition autoritaire du préfet rappelle le dicton du lion dans la fable de Phèdre : j’ai raison, dit-il, « nominor quia Leo », parce que je suis le Lion…

La Congrégation est très bonne dans le domaine juridique, non ? Il est dommage d’avoir oublié l’adage « ut audiatur et altera pars », un principe élémentaire de droit invoqué par Nicodème devant le Sanhédrin cherchant à condamner Jésus : « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? ». (Jn 7, 51)

Or, une personne de bon sens pourrait se demander : les Hérauts accusés n’ont-ils pas le droit de se défendre ? Mais non ! Imaginez ça ! Ce sont des conservateurs, pour eux la présomption est déjà une condamnation. Serions-nous ainsi confrontés à un nouvel épisode anachronique et bizarre de la « loi du suspect » de la fameuse Révolution française ? La Congrégation a la parole.

Ce sont les vraies familles des enfants de nos maisons qui réfuteront les étonnantes accusations contre la formation donnée par les Hérauts aux mineurs qui leur sont confiés ! Car, en réalité, parmi les « nombreuses communications » qui sont parvenues aux mains de l’Éminent Aviz, lesquelles proviennent d’une famille dont un enfant mineur séjourne dans les maisons des Hérauts de l’Évangile ? Pourraient-ils au moins nommer une famille ? La Congrégation a la parole.

En effet, les parents des enfants hébergés par les Hérauts ont promu avec détermination et enthousiasme une pétition de 2583 signatures adressées à l’Éminent Aviz, demandant respectueusement et fermement la suspension dudit décret, qu’ils considèrent comme nul et non avenu pour manque de fondement et parce qu’il porte atteinte à leurs droits, à savoir la responsabilité inaliénable des parents pour l’éducation de leurs enfants (c. 226) ; et le droit naturel, également protégé par le droit canonique, de ces garçons et filles de moins de 14 ans de choisir leur propre état de vie (c. 219) et leur chemin spirituel. 226) ; et le droit naturel, également protégé par le droit canonique, de ces garçons et filles de moins de 14 ans de choisir leur état de vie (c. 219) et leur vie spirituelle (c. 214).

Le décret « Avizien », pour lui donner un nom, afin qu’il entre dans l’histoire comme un « spectre juridique », suppose ensuite que les Hérauts ont pratiquement séquestré les enfants puisqu’ils devraient les rendre aux mains de leurs parents… Une accusation très grave qui, si elle n’est pas prouvée, aboutirait à une ignoble calomnie tant contre les Hérauts que contre les parents eux-mêmes, considérés par le cardinal comme irresponsables et incapables. Mais quels vrais parents d’enfants vivant aujourd’hui dans nos maisons auraient demandé le retour de leurs enfants ? La Congrégation a la parole.

Et si les « nombreuses communications » n’étaient pas fondées, l’Éminent pourrait être accusé de délit de contrefaçon en vertu de l’article 1390, qui sanctionne la calomnie comme une atteinte à la bonne réputation d’autrui.

Le cardinal commissaire lui-même, en recevant la lettre de Braz de Aviz, a d’abord déclaré qu’il ne pouvait pas appliquer les décisions de Rome parce qu’elles ne correspondaient pas à la réalité des Hérauts. Il existe, en effet, le c. 41 qui ordonne à tout exécutant d’un acte administratif d’en suspendre l’application en raison de son inopportunité, de sa nullité et d’autres causes graves. Toutefois, en fin de compte, la volonté du préfet a prévalu : « Hoc volo, sic iubeo, sit pro ratione voluntas » (Juvénal).

Le cardinal Damasceno, donc, obéit au « diktat », et promulgue une sorte de décret d’application du décret « Avizien », bref un chef-d’œuvre juridique hallucinant. Et bien qu’il se soit montré plutôt raisonnable, cette fois-ci, sa pusillanimité le fait ressembler un peu au procurateur romain Ponce Pilate : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. » (Lc 23,4)… Mais ? Ainsi, notre commissaire, bien que conscient de l’innocence des Hérauts, s’est lavé les mains, parce que l’Éminent Aviz en a décidé autrement ! Il faut donc désobéir à Dieu pour obéir à l’homme, et quel homme !

Soit dit en passant : comment l’Éminent préfet peut-il affirmer dans son décret qu’il y a un danger « d’abus de conscience et de plagiat à l’encontre des mineurs », tout en reportant les mesures de précaution « à la fin de l’année scolaire » ? Si ces mineurs sont en danger, pourquoi les laisser en danger d’« abus de conscience et de plagiat » pendant six mois de plus ? Même si, disons-le en passant, les juristes italiens savent que le crime de plagiat, similaire à l’abus de conscience, introduit par Mussolini dans le Code pénal, a été déclaré inconstitutionnel par la Cour constitutionnelle en 1981. Rien de tout cela n’inquiète l’Éminent. Une inconstitutionnalité de plus ou de moins maintenant…

Les parents des filles et des garçons hébergés dans les maisons des Hérauts ont été notifiés du décret « Avizien ». Comme je l’ai expliqué, ils ont répondu pour défendre leurs droits légitimes, contre la reprise par le cardinal de normes inconstitutionnelles. Les Français disent « Cet animal est très méchant : quand on l’attaque, il se défend » — ce que nous pouvons librement traduire : ces parents sont pervers :  quand on les attaque, ils se défendent !

En effet, les parents, réunis en association, ont immédiatement organisé une pétition qui a atteint en quelques jours un niveau élevé de consensus, comme indiqué ci-dessus, pour la défense de leur liberté d’enseignement et de celle de leurs enfants. Cette pétition a été enregistrée auprès de la Congrégation pour les Religieux sans aucune réponse. Encore une fois, la Congrégation a la parole.

Plus encore. D’éminents juristes brésiliens, tels que les célèbres Ives Gandra da Silva Martins et Dircêo Torrecillas Ramos, ont préparé, « sponte propria », un avis démontrant certaines des graves illégalités contenues dans le désormais célèbre décret « Avizien ». Et ils répandent leur opinion au Brésil et dans les pays où les Hérauts collaborent avec les familles dans la formation chrétienne des jeunes. Il a été livré dans des représentations diplomatiques, dans des bureaux d’État pour la protection des mineurs, dans des congrégations romaines, et envoyé par les auteurs à l’Éminent Aviz.

Il est important de noter que les mêmes calomnies admises comme étant vraies par l’Éminent Aviz — toujours promues par le même petit groupe hostile aux Hérauts — ont été présentées comme plaintes officielles devant six tribunaux brésiliens. Et, à l’issue des procédures judiciaires, les six procès ont été rejetés, en raison du manque de preuves et du manque de vraisemblance par rapport à la réalité. Comme il est cruel de constater que dans la sphère civile existe encore l’État de droit, alors qu’au contraire, dans l’Église, notre Mère, il règne une sorte de stalinisme implacable…

Je demande aux aimables lecteurs de prier pour cette situation, mais surtout pour les victimes les plus impuissantes : les garçons et les filles hébergés dans nos maisons. Combien d’entre eux devront se retrouver dans des contextes de grande pauvreté, de risque pour leur intégrité, de formation précaire. Il est impossible de décrire la tristesse qui se lit sur les visages de ces jeunes gens enthousiastes qui voient leur avenir couvert de nuages sombres et menaçants. Mais les traiter injustement comme ça, ce n’est pas de la rigidité ? La parole est à la Congrégation.

Pilate n’a pas voulu reconnaître la Vérité, et a condamné le Juste sans preuve. Après lui, de nombreux autres au cours de l’histoire ont suivi ses traces, tels que Mgr Cauchon et le card. Beaufort qui a brûlé l’innocente pucelle, Jeanne d’Arc. Mais quand Dieu le veut, contre les « diktats » de Pilate, Cauchon, Beaufort, Staline et autres : « deposuit potentes de sede et exaltavit humiles ». Nous avons confiance en Dieu, notre force, et en notre Mère. Nous levons les yeux vers Elle et prions avec une grande espérance : « Gaude Maria virgo, cunctas haereses sola interemisti in universo mundo »..

Pro veritate !

José Manuel Jiménez Aleixandre, EP

 

Nous vous proposons ensuite la lecture du texte qui accompagne les signatures des parents des garçons et des filles séjournant dans les maisons des Hérauts :

Pétition

 

À son Éminence le cardinal Raymundo Damasceno Assis,

Commissariat pontifical pour l’association privée internationale des fidèles de droit pontifical Hérauts de l’Évangile

Nous, parents et tuteurs légaux des mineurs étudiants qui séjournent chez les Hérauts de l’Évangile, conscients de la décision du Cardinal Braz de Aviz, déterminant que « que tous les mineurs », « à la fin de l’année scolaire en cours, doivent retourner vivre dans leur famille et être confiés à leurs parents respectifs », manifestons à Votre Éminence ce qui suit :

1 — Le cardinal Braz de Aviz, dans la décision susmentionnée, affirme que : « tenant compte des nombreuses communications envoyées ici par les parents d’enfants et de jeunes insérés dans le cadre de l’association des Hérauts de l’Évangile, dans lesquelles ils déplorent que les familles d’origine soient, la plupart du temps, exclues de la vie de leurs enfants et que les contacts avec leurs parents ne sont pas suffisamment garantis. » Cependant, de telles « communications » N’ONT PAS ÉTÉ envoyées par AUCUN de nous soussignés, parents des mineurs qui se logent dans les maisons des Hérauts de l’Évangile, par le désir de nos enfants et notre consentement, tuteurs légaux ; et nous ne nous sentons pas exclus de la vie de nos enfants ou privés de contacts avec eux.

2 — Qu’il existe aussi une « discipline excessivement rigide » « dans les communautés des Hérauts de l’Évangile. » Cependant, c’est à nous et à nos enfants de décider si nous aimons ou non la discipline — qui, soit dit en passant, n’est pas excessivement rigide — en fonction de nos propres critères et attentes. À aucun moment nos enfants ne se sont plaints de cette discipline et aucun de nous, parent, n’a adressé de plainte au cardinal concernant la discipline pratiquée par les Hérauts de l’Évangile.

3 — La décision affirme encore avoir l’objectif de « permettre aux plus jeunes d’entretenir une relation indispensable avec leurs familles et dans le but de prévenir toute situation pouvant favoriser d’éventuels abus de conscience et plagiat à l’encontre des mineurs. » Nous réaffirmons que nous avons une excellente relation avec nos enfants, qu’ils ne sont pas abandonnés, qu’ils n’ont pas besoin de soins et qu’ils ne sont pas victimes d’abus. Nous sommes pleinement conscients de la formation offerte par les Hérauts de l’Évangile à nos enfants.

À partir de ce qui précède, nous nous demandons : si ces « communications » ne venaient pas de nous, les parents des mineurs qui séjournent aux Hérauts de l’Évangile, le Cardinal Braz de Aviz se préoccuperait-il vraiment de l’éducation et de l’avenir de nos enfants, puisqu’il entend décider de leur destin en faisant fi de leur volonté et de celle de leurs parents ?

4 — Nous sommes soutenus par la loi naturelle, telle qu’elle est exprimée dans le Concile Vatican II : « Les droit et devoir, premiers et inaliénables, d’éduquer leurs enfants reviennent aux parents. Ils doivent donc jouir d’une liberté véritable dans le choix de l’école. […] de telle sorte que les parents puissent jouir d’une authentique liberté dans le choix de l’école de leurs enfants selon leur conscience. 1

Nous sommes également soutenus par le Pape saint Jean-Paul II, dans le sillage des documents conciliaires : « Le droit et le devoir d’éducation sont pour les parents quelque chose d’essentiel […] quelque chose d’original et de primordial […] quelque chose d’irremplaçable et d’inaliénable, qui ne peut donc être totalement délégué à d’autres ni usurpé par d’autres. » 2 Ainsi, lorsque l’autorité dépasse les limites de sa propre compétence et, surtout, lorsque la détermination est contraire à la bonne conscience, « aux droits fondamentaux des personnes », 3 nous sommes obligés de ne pas suivre ces prescriptions, car « il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. » (Ac 5, 29)

5— Puisque le droit canonique 4 garantit également ces droits et que l’Église catholique enseigne que les parents “doivent être reconnus comme les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants.” 5, car “En vertu de ce ministère d’éducation, les parents, à travers le témoignage de vie, sont les premiers hérauts de l’Évangile auprès de leurs enfants.” 6 Une telle attitude venant des autorités ecclésiastiques est scandaleuse.

6— Ainsi, soutenus également par la législation civile, qui garantit l’exercice du pouvoir familial, et respectant la volonté et les souhaits de nos enfants, nous protégeons le droit de NE PAS ACCEPTER CETTE IMPOSITION INJUSTE. Et, si nécessaire, nous ferons appel à la justice civile pour faire respecter nos droits en tant que parents et aussi les droits de nos enfants.

Nous sommes les parents et les gardiens légaux de l’éducation de nos enfants. NOUS APPROUVONS et souhaitons qu’ils continuent à étudier et à recevoir la formation des Hérauts de l’Évangile.

RESPECTUEUSEMENT, SUR LA BASE DES ARGUMENTS CI-DESSUS, NOUS REJETONS ET NE VOUS PERMETTONS PAS DE PRENDRE INDÛMENT ET ILLÉGALEMENT POSSESSION DE NOS DROITS.

Donné et adopté le 15e jour du mois d’août 2021, solennité de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie.

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2 commenti

  • Ingrid ha detto:

    Notre Dame a pleuré – parce que on persécute
    Ses enfants
    N’avez vous pas condamné les 3 enfants de
    fatima vous condamnez encore les enfants
    de Notre Dame de Fatima – vous connaissez la
    fin – ils sont des Saints et des aimés de Dieu
    Jusqu’a present on parle d’eux – laissez nous tranquilles
    Merci