Mastro Titta : Évaluation de Bergoglio chez Fazio. Mais est-ce Bergoglio qui Feint d’Être Pape, ou bien le Pape qui Feint d’Être Bergoglio ?

22 Gennaio 2025 Pubblicato da 2 Commenti

Marco Tosatti

 

Chers StilumCuriali, Mastro Titta, que nous remercions, propose à votre attention ces réflexions sur la dernière apparition du souverain pontife dans l’antre télévisuel du gauchisme indéfectiblement politiquement correct. Merci de tout coeur a Louis Lurton pour la traduction. Bonne lecture et bon partage. 

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MASTRO TITTA : RÉVISER BERGOGLIO QUI RÉVISE BERGOGLIO

 

Au cas où il y aurait des doutes sur l’autorité de la source (Fazziofabbio, comme l’a rebaptisé Cetto La Qualunque), FazicanNews propose la version intégrale de l’interview de Francesco Bergoglio par le pape Fabbio. Pour y trouver une once de contenu, il faut en fait se concentrer davantage sur les questions que sur les réponses.

 

L’entretien commence de façon fulgurante, le genre d’introduction qui réveillerait les morts pour les tuer à nouveau : comment va votre bras, Votre Sainteté ? Je peux le bouger, merci, la réponse est nette. Des détails intimes qui devraient suggérer une amitié hors champ, ou du moins la confiance qui lie deux vieux yeux assis dans un garage, attendant d’enregistrer les cas de l’autre, échangeant leurs impressions sur leurs douleurs réciproques.

 

Puis on passe à des sujets triviaux comme le cessez-le-feu à Gaza : Bergoglio remercie les médiateurs et propose, écoutez, écoutez, la solution des deux peuples, des deux États. ‘Scagazzata’ (c’est le terme le plus sobre qui me vient à l’esprit) datant d’aussi loin que 1937 – Bergoglio avait un an – nous sommes sûrs qu’après cet appel sincère, la trouvaille ingénieuse sera adoptée.

 

Après avoir éliminé les buissons de la question palestinienne, on vole haut : le sens du Jubilé est que la vie est un éternel recommencement. Si le cœur se ferme, il pourrit : grande vérité, mais pas dans le sens onirique que postule Bergoglio. D’autre part, Dieu pardonne tout. Arrêtez les rotatives et réimprimez la une.

 

Commémoration de l’ouverture de la Porte Sainte à Rebibbia, parce que pour Bergoglio les prisonniers “font de la tendresse”: il aurait pu être là à leur place. Je ne peux qu’être d’accord, seulement je me demande quelle “tendresse” peuvent susciter des petits qui ont violé, tué, volé et autres broutilles. De la pitié, peut-être, l’espérance d’une conversion, d’un repentir et du salut, peut-être, mais de la tendresse, non. Le lapsus freudien de l’évasion de prison mériterait un traitement approfondi à part.

 

Venir au Jubilé n’est pas du tourisme, exhorte le pape Fazio. Il faut se convertir et se repentir, esquisse Bergoglio, tout en précisant que “bien souvent, on ne peut pas changer”. Prédestination dans toute sa pureté, à laquelle Dieu remédie en pardonnant tout à tout le monde au hasard. A ce stade, vous avouez être abonné à la Tour de Garde et à Wake Up, et finissons-en avec la pantomime.

 

Pour en venir aux choses sérieuses, Fazziofabbio introduit l’autobiographie de Bergoglio. Qui en fait sont deux, précise Bergoglio : une seule ne suffisait pas pour une vie aussi exorbitante. La première à la disposition de Fazziofabbio, celle écrite par un certain Musso, la seconde écrite par Marchese Ragona. La Civette Suprême se plaint qu’ils devraient être publiés après sa mort, mais que voulez-vous : il n’a pas l’intention de s’écraser pour le moment, il se contente donc d’en parler avec l’humilité qui le caractérise. Mais ce sont deux œuvres importantes, tient-il à préciser.

 

Fazziofabbio a été ému de le lire, parce que “ce n’est pas l’autobiographie d’un pape”, mais d’un type qui est allé à l’école, s’est bagarré, auquel plaisaient les filles (ça c’est une nouvelle), mangeait des pizzas à la maison (c’est même un rituel chez lui). Que ce ne soit pas l’autobiographie d’un pape, certains s’en doutaient. Mais Fazziofabbio en a assez, il demande, il veut savoir. Comment s’est retrouvé celui avec qui vous vous êtes disputé, Votre Sainteté ? Réponse : il est devenu protestant. Un peu comme ce qui est arrivé à Bergoglio. Pouvoir des coups.

 

Le Fazziofabbio est un fleuve en crue : comment se porte cette année San Lorenzo de Almagro, votre équipe préférée, que vous suivez toujours ? Réponse : je n’en sais rien. Pour mémoire : il a terminé 24e sur 28 dans le dernier championnat de Clôture.

 

Suit l’indispensable pippotto sur les migrants – l’Argentine est faite de migrants, blatère Bergoglio – et sur la nécessité de les accueillir sans condition, parce que les Italiens ne font pas d’enfants, pas plus que les Espagnols. Et les Lapons non plus, probablement. Nous importons donc des migrants comme s’il n’y avait pas de lendemain. Pour épuiser les problèmes que Bergoglio n’aborde jamais, les usines d’armement qui génèrent la pauvreté et, ohibò, l’immigration irrépressible.

 

Fazziofabbio jette de l’huile sur le feu : prenez garde, Sainteté, Trump veut rapatrier les immigrés illégaux. Cela ne va pas, cela ne va pas, pleurniche Bergoglio, oubliant que pas plus tard que la semaine dernière, le Vatican a promulgué une loi qui prévoit des peines de prison et de fortes amendes pour les immigrés clandestins (ha promulgato una legge che prevede galera e multa) : après avoir vidé votre compte en banque, deux coups de pied dans le derche et hop, expulsion. Il a raison : cela ne va pas.

 

Revenons à l’essentiel, c’est-à-dire au livre de Bergoglio : Fazziofabbio est choqué parce que Bergy a aimé Parole, parole de Mina et Zingara de Zanicchi. Bergoglio se souvient aussi de “ce fasciste de Carlo Buti” qui s’est réfugié en Argentine, mais bon sang : lui aussi “chantait bien”. Il se souvient de sa mère expliquant à ses enfants l’opéra Othello: “Attention, maintenant il va la tuer”… plus que de l’expliquer, mamma Bergoglio a privé ses enfants de l’émerveillement de la surprise, dirait-on.

 

Revenons à des aspects secondaires : la dictature de Videla et les desaparecidos, une affaire amère qui interroge la conscience ostéoporotique et nantie de Fazziofabbio : Sainteté, mais la nature humaine est-elle bonne ou mauvaise ? Quelle question : bonne, ça va sans dire. Parce qu’“elle a la capacité d’avancer” (ce que quelques malicieux pourraient interpréter comme la fermer et foutre). Dieu l’a faite bonne et libre quand “les passions vous entraînent contre l’harmonie”. Rompre l’harmonie, c’est mal, mal.

 

Ensuite, piqûre mortelle sur le Conclave : à peine élu, Bergoglio trébuche. Comment l’interprète-t-il ? Comme “le pape infaillible qui a trébuché : curieux !”  Revenons à Othello : le Iago endormi de Santa Marta règle donc l’affaire, avec les habituelles motions verbeuses, visqueuses et malignes. S’il doit salir la papauté – qu’est-ce que vous voulez qu’il en ait à faire – le vieux fanfaron n’en perd pas une miette.

 

D’autres douces révélations, comme celle de Bergoglio joignant à ses lettres la photo de l’enfant japonais de Nagasaki avec son petit frère mort sur les épaules. Chaque lettre bergoglienne arrive chez son destinataire avec un hommage si inattendu qu’il stimule les coutumes apotropaïques, mais surtout pue le mensonge à mille lieues à la ronde. Exposition inévitablement caricaturale de qualités humaines que non seulement il ne possède pas, mais qu’il ne connaît même pas.

 

Après quoi, pour justifier la nomination d’une religieuse au gouvernorat du Vatican, Bergoglio prétend que les femmes savent faire mieux que nous. Et qui cite-t-il en exemple ? Sainte Anne ? Notre Dame ? Sainte Hildegarde ? Mère Teresa ? Jamais : Ursula Von der Leyen. Il pourrait aussi citer la grande avorteuse italienne Emma Bonino, mais dans un élan de passion sénile, il évoque la présidente de la Commission Européenne, certainement moins aguerrie que le leader de +Europa.

 

La densité d’inepties que ce monsieur débite dès qu’un Scalfari ou un Fazziofabbio donne à son ego un centimètre d’espace est tout simplement monstrueuse. Des propos indignes non pas d’un pape, non pas d’un chrétien, mais de n’importe quel homme qui ne soit guère plus qu’un incapable mental. Il m’est pénible de dire cela d’un personnage aussi éminent, mais il fait passer même Fazziofabbio pour un catholique adulte et sobre de mémoire prodienne.

 

Et l’auditeur avisé se demande : mais est-ce Bergoglio qui fait semblant d’être pape, ou le pape qui fait semblant d’être Bergoglio ? À ce stade, c’est la seule question qui reste posée.

 

Source : https://www.marcotosatti.com/2025/01/21/mastro-titta-recensire-bergoglio-da-fazio-ma-bergoglio-finge-di-essere-papa-o-il-papa-finge-di-essere-bergoglio/

Traduction : Louis Lurton

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