Brève Fable pour Longs Museaux. Ainsi Fait vraiment Bergoglio, et pourquoi. Mastro Titta.

29 Gennaio 2025 Pubblicato da Lascia il tuo commento

 

Marco Tosatti

 

Chers StilumCuriali, notre Mastro Titta, à qui un grand merci est dû, offre à votre attention ces réflexions sur Jorge Mario Bergoglio. Merci de tout coeur a Louis Lurton pour la traduction. Bonne lecture et bon partage. 

 

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MASTRO TITTA : FABLE COURTE POUR VISAGES LONGS. CE QUE FAIT VRAIMENT BERGOGLIO – ET POURQUOI

Le coup de Bergoglio, rond comme Obélix, qui met en veilleuse son discours de neuf pages parce que son estomac gargouille, humilie publiquement Paolo Ruffini et s’esclaffe devant un parterre de préfets ricanants, suggère quelques digressions sur le thème de la “comunication” si cher à Son Énormité. La triste piécette comique suit – ou précède légèrement – le tweet sur les communicateurs qui doivent communiquer l’espérance, et peut-être promouvoir l’auto-hagiographie du pape du même titre. En attendant de recevoir le livre en cadeau avec une livre de sanglier salé à la Coop, essayons d’observer l’épisode avec le détachement qui s’impose en le replaçant dans un cadre plus large.

La pauvreté des moyens intellectuels et spirituels du baldo porteño a fait que, dès le premier jour, il a tout misé non pas sur la communication mais sur le story-telling, l’infâme story-telling (dans le tweet, Bergoglio parle de hopetelling : là où les aigles osent), c’est-à-dire un comptage honnête des mensonges. Le passage de la communication au story-telling est un fait relativement récent qui mérite d’être résumé pour les plus distraits : alors que dans la communication le thème sous-jacent est de décrire l’objet existant, le story-telling fabrique le sujet inexistant.

En termes moins imagés : la communication consistait à faire savoir aux ignorants à quel point les fettuccine aux abats de poulet de ma grand-mère étaient bonnes. Le récit ignore complètement les fettuccine – aussi bons soient-ils, il s’agit d’un plat de pâtes – et se concentre sur le trésor de ma grand-mère. La vieille dame a succombé à une attaque cérébrale en 1993 et je ne pense pas qu’elle ait jamais cuisiné un plat de fettuccine de sa vie, mais qui se donnerait la peine d’enquêter ? L’important est de béatifier la grand-mère, pas les fettuccine. Cela dit, que les pâtes de la grand-mère soient comestibles ou non n’a aucune importance : le peuple des bœufs avale tout sans broncher, payant n’importe quel prix pour satisfaire la vanité du narrateur.

Quelques points centraux de l’incident, et en même temps marginaux, qui encadrent encore mieux le thème : Bergoglio ignore-t-il complètement la longueur de ses diatribes avant de monter sur la scène de l’Aula Nervi, ou ignore-t-il le contenu même des diatribes parce qu’elles ne sont pas de son fait ? Avons-nous un pape, ou un prétendu pape, qui lit le téléprompteur comme une dame du soir ? La comparaison ne me vient pas à l’esprit : la nôtre a été produite lors du lancement de l’interview de Fazziofabbio hier soir avec Edith Brück sur Nove : les cent premiers téléspectateurs ont reçu un jeu de lames de rasoir et une confiture d’oranges et du fromage à consommer sur des gaufrettes beurrées en attendant la fin. Un spectacle désolant. Telles seraient les questions à poser.

Mais Bergoglio ou qui que ce soit d’autre est précisément le centre du cosmos et de l’histoire. Il y a quelque temps, j’ai croisé par hasard plusieurs mannequins dans le métro pour la semaine de la mode à Milan. Ce qui m’a frappé, c’est l’absence absolue de charme et de beauté : des visages et des corps si neutres qu’ils justifient pleinement le terme français de mannequin. Bergoglio, c’est cela : une colossale tabula rasa, un syndrome de la feuille blanche, un blanc qui revient. Il est l’archétype de l’ego transhumain cher au pape du mondialisme Klaus Schwab : le néant à décorer de tel ou tel physique. Il ne s’agit pas de communiquer le pape, ce qu’il dit, ce qu’il fait, mais de raconter Bergoglio.

Le pape a-t-il un petit creux ? Que meure Samson avec tous les Philistins, le protocole, le Jubilé, tout. C’est le deuxième aspect trivial de l’incident : neuf pages, c’est beaucoup, surtout si elles sont aussi denses d’air chaud que les encycliques et les exhortations apostoliques auxquelles il nous a habitués. C’est, ou devrait être, son affaire. Mais Bergoglio est plus intéressé par les beignets, à en juger par sa taille (et sa míse) de chauffe-eau.

Comme nous l’avons déjà mentionné, Bergoglio ne s’intéresse que très peu à l’Église, au catholicisme, à la papauté elle-même, qu’il a réduite à un amplificateur de son ego déformé et malléable. Il exploite même le Jubilé de la communication (où il demande la libération des journalistes emprisonnés dans le monde, garants selon lui de notre liberté : dites la vérité, vous n’avez pas remarqué la pandémie, la guerre en Ukraine et le génocide à Gaza) pour humilier ses propres serviteurs comme le pauvre Ruffini. Et c’est là que le bât blesse : Bergoglio ne s’intéresse pas du tout à la communication – au point de trébucher et de divaguer – parce qu’il a tout misé sur le storytelling. De lui-même.

Ce que le papa ridens a toujours fait avec une rigueur exemplaire. La cerise sur le gâteau – qu’il aura déjà balayée – est l’autohagiographie et ces diatribes intempestives contre la communication du Vatican. La manière onctueuse, mielleuse et claudicante dont il aborde les questions sérieuses se heurte au langage et à la proxémique qu’il utilise à son égard : d’une clarté terrifiante. Il faut lui reconnaître, je pense, la capacité particulière de provoquer chez les autres le reflet de lui-même qu’il souhaite admirer : détesté par les vrais catholiques, suivi par les catholiques moutonniers, aimé par tous les autres. Dans l’ensemble, ignoré comme un tapis de voiture.

Bergoglio est le nouveau Prométhée qui, au lieu du feu, apporte aux hommes des oursons en gomme. Il est Ulysse devant Polyphème qui lui demande qui il est, et le trompe en répondant : « Je suis le pape ». C’est-à-dire personne.

 

Source : https://www.marcotosatti.com/2025/01/27/favola-breve-per-musi-lunghi-cosa-fa-davvero-bergoglio-e-perche-mastro-titta/

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