Notre Dame. Non pas une Cérémonie Chrétienne, mais des Saturnales Modernes. Benedetta De Vito.
13 Dicembre 2024
Lascia il tuo commentoMarco Tosatti
Chers StilumCuriali, Benedetta De Vito, à qui nous adressons nos remerciements, offre à votre attention ses réflexions sur ce qui s’est passé à Paris, dans l’une des plus belles églises de la chrétienté (d’antan…). Merci de tout coeur a Louis Lurton pour la traduction. Bonne lecture et bonne circulation.
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Il m’a fallu des nuits de sommeil et d’oscillation entre sites et pensées pour comprendre, pour de bon, ce qui s’est passé dans la nouvelle Notre Dame, transhumaine et inspirée dans sa laideur glacée, du magasin Ikea. Et puis, petit à petit, la mosaïque s’est reconstituée et j’ai compris, sous la conduite du Seigneur, que la cérémonie officiée à Paris devant toutes les marionnettes du grand monde alignées en grande tenue et tout en baisers et accolades n’était pas une Sainte Messe, mais une liturgie inversée dédiée à l’ancienne fête païenne romaine des Saturnales.
Et pour mieux comprendre ce qu’étaient ces fêtes où l’on s’échangeait des cadeaux (appelées à l’époque strenne), j’ai consulté un éminent philologue, normalien, un monsieur aux cent dix cum laude tout ce qu’il y a de plus connu…
Et il m’a expliqué que, pour les anciens, le monde et l’histoire ne changeaient jamais et que l’âge d’or, celui de Saturne, était fixé dans un passé mythique et complètement alternatif au présent. Pas d’Eden ou de paradis, donc, comme on pourrait le penser, mais un état différent et alternatif à celui que l’on connaît. Et pour signifier la profondeur de l’hypothèse, la fête, sans trop savoir ce qu’elle était, mettait tout simplement le monde à l’envers. Les maîtres se faisaient esclaves et vice-versa. Une sorte de Carnaval, mais célébré deux mois avant le mois de février, qui pour eux était plutôt un mois de purification en vue de l’éclosion du printemps.
Et alors ? Ainsi, ces monseigneurs en parements défaits, dirais-je, cet orgue joué comme un tambour, cette remise de la Sainte Particule entre les mains de la femme du président, divorcée puis mariée, déjà mère et en avance sur son âge, avec l’un de ses élèves, ce n’est rien d’autre que le monde à l’envers, des Saturnales modernes, et comme Saturne, on le sait, dévore ses enfants, il est facile de comprendre qui se cache derrière un tel capharnaüm de dévotion. Mais bien sûr, toujours lui, le Satanasso qui veut tout conquérir dans ces années qui lui sont concédées pour faire place nette du Seigneur, conduisant l’humanité à l’abattoir puis à l’enfer, sans possibilité de rédemption.
C’est pourquoi je n’ai pas pu regarder ne serait-ce qu’une seconde de l’“anticélébration”où monsieur Macron, l’organisateur des Olympiades les plus blasphématoires et les plus horribles de l’histoire, semblait tout heureux et à son aise ! Et c’est aussi pourquoi, sur les brèves images que m’a envoyées mon ami Marco de Florence, j’ai vu les regards consternés des fidèles rassemblés là, des regards qui semblaient chercher une issue, une échappatoire, à tant d’horreur. Oui, on a célébré Saturne, Moloch, Satan et puis, comme toujours, l’avortement. Et tout était froid, haineux, maniéré, une pantomime sordide, la célébration de la haine entre des hommes en guerre contre le doux Seigneur qui est né pour nous sauver. Oui, à la barbe de la nouvelle Votre Dame (peut-être la Pachamama), Puer natus est.
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Tag: bdv, de vito, notre dame
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