Effémination compulsive au sommet de l’église. Il y a trop de papaggine. Mastro Titta.
14 Luglio 2024
Marco Tosatti
Et rien, j’essaie de partir en vacances, mais voilà qu’arrivent les Alleati, et maintenant Mastro Titta à qui on ne peut pas dire non. En général, et en particulier à cet article qui semble magistral dans son ironie. Merci de tout coeur a L.L. pour la traduction. Bonne lecture et bon partage.
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MASTRO TITTA : FEMMES, DUDUDÙ, RECHERCHE DE GAYS
“La réalité est plus importante que l’idée”, affirme François dans la préface de l’ouvrage littéraire des cardinaux Hollerich et O’Malley sur la condition des femmes dans l’Église. Devinez un peu ? Leur condition n’est pas suffisamment valorisée, au point que les femmes “souffrent d’un manque de reconnaissance”. Traduction pour les personnes ayant une sensibilité différente : femmes prêtres. Ou bien des prêtres qui se sentent femmes, émasculés ou non. Non que la différence saute toujours aux yeux, même rebus sic stantibus, mais ne chipotons pas.
Dans les imminentes surprises de l’Esprit, nous nous adresserons à elles en les appelant don*. Elles nous expliqueront que dans l’Église primitive, “don*” était l’abréviation de “femme”. L'”Église primitive”, autrement dit la “véritable Église”, est un peu comme les fœtus de dinosaures à l’origine de la première crise climatique : personne ne l’a jamais vue, mais tout le monde croit en son existence.
Monseigneurs et Monseigneurs, voilà l’Église synodale. The Rocky Horror Picture Church. Titre du livre phare de la patristique catholique réformée, pardon nonnistique (dans le sens du nonnisme des fidèles militants) : Femmes et ministres dans l’Église Synodale. Ce que VaticanNews omet pudiquement, c’est que le co-auteur du volume est Jo Bailey Wells, évêque d’Angleterre et Sous-secrétaire Général de la Communion Anglicane. Il se trouve comme par hasard qu’elle est l’épouse d’un prêtre (ce qui serait presque une nouvelle réconfortante, vu le contexte sexuel). Aubergiste, comment est le vin ?
J’ai constaté, à propos de tous le matériel imprimé produit par Bergoglio et ses pions – encycliques, exhortations, motu proprio, livres, méditations et ainsi de suite – qu’ils sont toujours plus banals que les marques qui les promeuvent. N’importe quel article sur Sorelli Tutti exprime la pensée de Bergoglio avec plus de justesse et de précision qu’il ne le fait lui-même. Dans le cas de la préface du livre en question, vous trouverez difficilement un surplus à l’article de VaticanNews. Il s’agit de publications qui servent à donner des ordres.
La réflexion étant ce qu’elle est, les raisonnements sont le maquillage anti-âge. Cela sert à donner un vernis culturel, juste au cas où une personne malveillante penserait que le nôtre écrit des choses ad mentula canis. Le livre conserve l’aura mythique de l’intellectualité, dans la mesure où Zlatan Ibrahimovic est aussi un écrivain prolifique, avec trois titres à son actif.
Deuxième aspect : l’anti-pensée de François, “la réalité est plus importante que l’idée”. La réalité elle-même est une idée, un fait que François ignore probablement. Imaginez Bergoglio comme un chef de trattoria qui sert des bruschetta en entrée, des linguine all’aglione, de la longe de veau en porchetta avec des croquettes de pommes de terre, et la tarte de sa grand-mère qu’elle préparait lorsqu’elle était jeune fille. Seulement, au lieu de diviser les plats, elle les fouette tous ensemble et vous sert un milk-shake bien chaud. La forme est le fond, puis vient la “réalité” de Bergoglio : le fidéisme crémeux dans un on ne sait quoi. Ce maquereau, Bergoglio l’appelle “réalité”.
Dire que la “réalité” est plus importante “que l’idée” sonne bien mais signifie un bien-aimé. Cela dépend de quelle réalité, et surtout de quelle idée : prenez une soirée pizza dans une cathédrale avec François et le principe d’identité et de non-contradiction d’Aristote, et dites-moi qui des Quatre Saisons réchauffées ou de la Métaphysique du Stagirite ont racheté plus d’hommes de leur misère spirituelle et matérielle. Le divin succombe aux villosités intestinales.
Au sommet, l’Église est féministe et homosexuelle parce qu’elle est ambiguë et irrésolue dans sa foi. Peut-être que dans les années passées, Bergoglio a même essayé de croire, je ne le conteste pas. Comme tous les médiocres qui cultivent des images démesurément grandioses d’eux-mêmes, il a singé ceci et singé cela sans y parvenir à moitié, échouant sur toute la ligne. Il affiche une profondeur spirituelle qu’il ne possède tout simplement pas.
Cette hypersensibilité des hautes sphères du Vatican à l’égard du monde des femmes – et féministe dans un sens revendicatif – est révélatrice de l’efféminement compulsif qui gouverne ces (in)consciences. Pour paraphraser Battisti : les femmes, dududù, en cherchant des gays, trouvent des ennuis. La promiscuité n’est pas d’abord érotique, mais précisément une question de foi, ou de manque de foi. En reniant Dieu ou en essayant de le domestiquer, l’homme cesse de se reconnaître lui-même.
Résultat, il y a trop de papaggine.
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