Dieu a utilisé les cardinaux également créés par Bergoglio pour donner à l’Église l’un de ses vicaires. Un prêtre, Sergio Russo.

16 Maggio 2025 Pubblicato da Marco Tosatti

Marco Tosatti

Chers amis et ennemis de Stilum Curiae, grâce à la courtoisie de Sergio Russo, à qui nous adressons nos remerciements, nous offrons à votre attention ces réflexions d’un prêtre sur l’élection de Léon XIV. Merci à Louis Lurton pour la traduction. Bonne lecture et bonne diffusion.

§§§

15 mai 2025 – Dieu a appelé un Pape pour le Royaume de Dieu

+ Ave Maria !

Chers frères, Dieu a appelé un Pape pour préparer l’Église à connaître et à recevoir le Royaume de Dieu.

C’est peut-être ce que dit le livre fermé représenté sur son blason, un livre qu’il devra ouvrir. +

Chers frères, dans la Divine Volonté, je peux dire au nom de tous “grâces à Dieu” pour tout ce qu’Il nous donne et aussi pour tout ce qu’Il nous enlève, tout pour notre bien, mais maintenant, d’une manière particulière, je Le remercie d’avoir accordé à l’Église Son Vicaire, le Pape Léon XIV. Et tandis que nous l’examinons tous, c’est le Seigneur qui nous interroge à travers lui.

Je vois que beaucoup de gens continuent à discuter du nouveau pape. Je ferai attention à ne pas participer à ces discussions qui ne nous aident pas à grandir dans notre amour pour le Seigneur, mais il est nécessaire de comprendre au mieux la situation et d’avoir des idées claires sur la manière de se comporter.

On dit que “Dieu écrit droit, même avec des lignes courbes” : Il a utilisé ce Conclave pour nous donner un Pape, un “bon Pasteur” qui Le représente. Sera-ce ainsi ? En entendant le nom du nouveau Pape, de nombreuses personnes se sont réjouies et ont poussé un soupir de soulagement. Les gens qui remplissaient la place Saint-Pierre étaient pleins d’enthousiasme, comme dans un stade, avec beaucoup d’émotion superficielle, en grande partie le résultat de la façon dont la télévision et les “mass media” présentent les choses et créent une mentalité, sans comprendre la véritable situation de l’Église.

D’autres, cependant, continuent de rejeter l’idée que le pape élu soit un pape légitime, en raison de choses qu’il a dites dans le passé ou en raison de certains détails (qui pourraient être analysés et auraient probablement une explication) ; et surtout parce que la majorité des cardinaux qui l’ont élu sont (ou seraient) illégitimes, ayant été faits cardinaux par un Pape qui “faisait le Pape” tout en ne l’étant pas, par François, et ce selon certaines lois ou “canons” de l’Église. Disent-ils.

Ce Conclave peut être interprété comme régulier, car il s’est tenu après la mort du Pape… Mais quel Pape ? Jouons la sécurité : Benoît XVI. Environ deux ans et quatre mois se sont écoulés depuis sa mort. À mon avis, Dieu a utilisé ces “cardinaux” créés par le pape Bergoglio, ainsi que les autres (quelques-uns) nommés cardinaux par le pape Ratzinger, pour fournir et donner à son Église un Vicaire. L’Église a besoin de quelqu’un pour représenter son Chef, Jésus-Christ, et “confirmer ses frères dans la Foi”. Vous pourriez aussi penser : pourquoi pas ? ‒ que les quelques cardinaux avant l’arrivée de François ont voté pour ce Pape et que le vote de tous les autres, pourtant majoritaires, n’a pas compté… Sinon, aurait-il peut-être fallu attendre que le Conclave soit tenu par les anges descendus du Ciel ? Car si les règles avaient été strictement respectées, il aurait été impossible d’élire un autre pape, à moins qu’un schisme ne se soit produit au préalable… C’est là tout l’intérêt d’être trop fiscal… Il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas seulement la Loi, mais “la Loi et les Prophètes”, et comme le dit saint Paul, “la lettre tue, mais l’esprit vivifie” (2 Co 3, 6). Que le Seigneur ne nous dise pas, comme aux pharisiens : “Guides aveugles, vous filtrez le moucheron et vous avalez le chameau !” (Mt 23,24)

Quelqu’un dit, scandalisé : “Et c’est ça, l’Église ?” Ce serait comme dire, devant Jésus-Christ, réduit comme il l’était dans sa Passion, méconnaissable : “et celui-ci serait le Fils de Dieu”. “Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute !” dit le Seigneur (Lc 7, 23).

Il est logique que chacun de nous essaie de comprendre et de trouver une explication, avec quelques arguments pour soutenir ce que nous pensons… Mais ce sont toujours des opinions. Elles peuvent être sincères, voire légitimes, mais ce ne sont pas des dogmes de foi, et nous ne pouvons pas prétendre les imposer aux autres. Ce n’est pas du relativisme. La pleine vérité vient seulement de Dieu et Il nous la montrera au moment décisif : c’est pourquoi nous devons prier et attendre avec confiance en Lui et avec humilité.

L’ennemi infernal, l’ennemi de la paix, cherche à nous détruire, à nous diviser et à monter tout le monde contre tout le monde. Je ne voudrais pas que cela arrive entre nous aussi. Le problème n’est pas de savoir si ce pape est vrai ou faux ; en réalité, le problème est en chacun de nous. Le danger vient de notre cher “je”…, “je sais”. C’est notre amour-propre, notre chère volonté humaine. “Dans ce monde faux, rien n’est vrai et rien n’est faux ; tout est de la même couleur que les lunettes sur votre nez”.

L’Église est donc douloureusement divisée, non seulement entre traditionalistes et progressistes, mais elle est éclatée en de nombreuses volontés humaines, en paroisses, en groupes et en familles… L’Église est divisée, le danger de division est en chacun de nous. “Je proclame la libre pensée parce qu’elle est mienne – et que meure celui qui ne pense pas comme moi.” La Sainte Église est Une, non seulement parce qu’il ne peut y en avoir d’autres, mais elle l’est dans son unité à l’image du Très Saint. Trinité. C’est de cette unité dont parle saint Paul : “Je vous exhorte à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité, douceur et patience, supportant-vous les uns les autres avec amour, vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. Vous êtes un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation; un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. Un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous.” (Éphésiens 4:1-6).

Cette unité d’esprit, cette unité dans la foi, ne se crée pas comme le fruit du “dialogue”, elle n’est pas le fruit d’accords entre nous ou d’un vote démocratique ou “synodal”. C’est avant tout une grâce qui vient de Dieu.

Après la Dernière Cène, Jésus pria le Père, insistant sur ce qui Lui est si cher : notre unité dans la Vérité, et dit : “Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux.” (Jn 17, 11 et 15-26)

Luisa écrit dans le vol. 6 (15.08.1904) :

« …D’un coup d’œil, j’ai vu toute l’Église, les guerres que les religieux doivent subir entre eux et qu’ils subissent des autres ; les guerres entre les sociétés ; cela ressemblait à un tumulte général. Il semblait aussi que le Saint-Père devait recourir à un nombre très restreint de religieux, tant pour remettre de l’ordre dans l’Église, les prêtres et les autres, que pour la société en plein bouleversement.

Or, tandis que je voyais cela, le bienheureux Jésus me dit : « Crois-tu que le triomphe de l’Église soit loin ? » Et moi : « Bien sûr, qui a besoin de voir tant de choses en désordre remises en ordre ? » Et Lui : « Ainsi, je te dis qu’il est proche, c’est un conflit qui doit avoir lieu, mais fort, et c’est pourquoi je le permettrai tout ensemble, entre religieux et laïcs, pour raccourcir le temps. Et dans ce conflit hideux et confus, surviendra le conflit bon et ordonné ; cependant, dans un état de mortification tel que les hommes se verront perdus, je leur donnerai assez de grâce et de lumière pour connaître le mal et embrasser la vérité, vous faisant souffrir aussi pour cela. Si malgré tout cela ils ne m’écoutent pas, alors je vous emmènerai au Ciel et les choses seront encore plus graves et le triomphe désiré prendra un peu plus de temps. »

Gardons à l’esprit combien de choses écrites par Luisa il y a plus d’un siècle ont une signification prophétique pour notre époque : « Ma parole est éternelle et ce qui ne peut pas être utile ici peut être utile ailleurs, ce qui n’est pas fait en ces temps sera fait en d’autres temps, mais c’est ainsi que je les veux ». (Vol. 10°, 19.01.1911).

« Ce que je t’ai dit ne concerne pas seulement le temps présent, mais aussi l’avenir. Ce qui n’arrivera pas maintenant arrivera plus tard. Si quelqu’un éprouve des difficultés ou des doutes, c’est qu’il ne comprend pas ma parole. Ma parole est éternelle, comme Je le suis, Moi. » (Vol. 12°, 16.10.1918).

Et dans le vol. 10 (09.11.1910) Jésus dit : « Ma fille, les œuvres les plus saintes, accomplies dans un but humain, sont comme ces récipients fêlés qui, remplis d’une quelconque liqueur (liquide), coulent peu à peu à terre, et si l’on prend ces récipients en cas de besoin, on les trouve vides. C’est pourquoi les enfants de Mon Église en sont réduits à cet état : dans leur travail, tout est fait à des fins humaines. Ainsi, dans les besoins, les dangers, les affronts, ils se sont retrouvés vides de grâce et donc affaiblis, énervés et, presque aveuglés par l’esprit humain, ils se sont livrés à des excès. Oh, comme les dirigeants de l’Église auraient dû être vigilants pour ne pas faire de Moi la risée et presque le couvercle de leurs actions néfastes ! Il est vrai qu’il y aurait beaucoup de scandale s’ils se repentaient [punissaient], mais ce serait une moindre offense pour Moi, compte tenu des nombreux sacrilèges qu’ils commettent. Ah, il m’est trop difficile de les tolérer ! Priez, priez, ma fille, car bien des choses tristes vont surgir du sein des enfants de l’Église. »

En somme, dans tout ce grand débat, comme dans toutes choses, l’essentiel est de se demander : est-ce que tout cela me rapproche de Dieu, est-ce que cela me fait grandir dans sa connaissance et dans son amour ? Demandons au Seigneur d’allumer la Lumière et prions pour le Pape, afin qu’il puisse accomplir sa mission de donner la Lumière du Christ et ouvrir enfin ce livre qu’il a dans ses armoiries : c’est sans aucun doute le “Livre du Ciel”!

Un prêtre qui croit, espère et aime la Sainte Église

(édité par Sergio Russo)

§§§

Aiutate Stilum Curiae

IBAN: IT79N0 200805319000400690898

BIC/SWIFT: UNCRITM1E35

ATTENZIONE:

L’IBAN INDICATO NELLA FOTO A DESTRA E’ OBSOLETO.

QUELLO GIUSTO E’:

IBAN: IT79N0 200805319000400690898

***

Condividi i miei articoli:

Tag: leon xiv, pretre, russo

Categoria: Generale