Le Carême 2025 et les Murs de Jéricho : comment et pourquoi ils s’Effondreront. Sergio Russo, Costanza Settesoldi.
13 Marzo 2025
1 Commento
Marco Tosatti
Chers StilumCuriali, nous vous proposons ces réflexions d’un fidèle ami de notre site, Sergio Russo, sur le Carême et les Murs de Jéricho. Bonne lecture et méditation.
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LE CARÊME 2025 ET LES MURS DE JÉRICHO
Comment et pourquoi les murs de Jéricho vont s’effondrer
Ce Carême 2025 marque exactement le centième anniversaire de l’institution de la Fête du Christ Roi de l’Univers.
Le Seigneur Jésus a confié à l’une de ses petites filles, Luisa Piccarreta, qu’à partir de ce moment-là, de ce désormais lointain 1924, après que fussent passés cent ans, vers la fin desquels tout arriverait – en mal malheureusement, à cause de la perversité des hommes – mais, après ce siècle de mensonges et de mort, on verrait enfin la Lumière, avant toutefois l’Aurore (Marie), qui précède et prépare toujours le lever du Soleil, Jésus-Christ lui-même, qui a promis de revenir : « Mais le Fils de l’homme, à son retour, trouvera-t-il encore la Foi sur la terre ? » et non seulement cela, il est aussi le Maître de la vigne qui, à son retour, « fera périr misérablement ces vignerons homicides », établissant ainsi Son Royaume !
Il a été écrit qu’avant que ne se manifeste l’iniquité, le katechon, c’est-à-dire ce fameux “obstacle” qui empêche l’iniquité elle-même de se montrer dans toute sa virulence perverse et aberrante, doit être levé, et en effet, ces dernières années, plus ou moins depuis l’année 2013, nous avons tout vu : des inondations épouvantables, des tremblements de terre terrifiants, des guerres et des rumeurs de guerres, des loups voraces déguisés en agneaux, convainquant/incitant des personnes sans méfiance à s’inoculer un sérum mortel (dans une sorte de roulette russe), la restriction des libertés les plus élémentaires de choix, de mouvement et de vie, le mensonge des médias, l’arrogance des gouvernants, le satanisme des élites, l’intimidation des êtres les plus innocents, et enfin – puisque nous y sommes encore plongés – le chantage permanent à la destruction imminente de notre merveilleuse planète par l’arme atomique.
Mais de même que l’iniquité avait besoin de se débarrasser de “celui qui la retenait”, de même l’avènement de la Jérusalem céleste exige qu’une autre cité (celle-ci cependant antithétique de la précédente, puisque terrestre et en proie à la barbarie la plus sauvage) soit conquise et détruite : Jéricho, dont il est bon que les puissantes murailles s’écroulent.
Et une telle guerre, entre les habitants des deux cités, est éminemment spirituelle, raison pour laquelle les moyens et les solutions humaines ne suffisent pas, mais bien les véritables armes spirituelles : la puissance de la Sainte Messe, l’efficacité du Saint Rosaire, la confiance filiale en Celle qui est le Chef et la Reine de tous les enfants de Dieu.
Jéricho, spirituellement parlant, est “un système de choses” qui s’est emparé de la conscience de beaucoup, les rendant prisonniers et succubes, mais pas seulement, leur refusant l’issue et le salut de la situation douloureuse dans laquelle ils se trouvent.
C’est pourquoi ce présent – et pressant! – appel s’adresse avant tout aux Prêtres, ceux de bonne volonté et qui ont fait leur la grâce “d’avoir des oreilles pour entendre”, afin qu’au cours de ce Carême, si unique et si spécial, ils appliquent dans leurs messes quotidiennes l’intention que tombent les “murs de Jéricho” : que s’écroule ce système capable de couvrir de fausseté tous les domaines, de l’individuel au social, du civil à l’ecclésiastique.
EXÉGÈSE ALLÉGORIQUE-SACRAMENTELLE-SPIRITUELLE
DU CHAPITRE 6 DU LIVRE DE JOSUÉ
(Signalons que ce qui suit est une interprétation très personnelle de notre part).
1 Jéricho était fermée, enfermée à cause des fils d’Israël ; nul n’en sortait et nul n’y entrait.
C’est exactement la situation décrite plus haut dans cet article : personne ne peut sortir (de cette situation) et personne ne peut entrer (apportant des informations et de nouvelles espérances de vie).
2 L’Éternel dit à Josué : Voici, je livre entre tes mains Jéricho, son roi et ses vaillants guerriers.
Josué est une figure de Jésus, qui nous dit, à nous fidèles qui croyons et espérons en Lui : « Courage, Mes enfants, Je vous donne la possibilité de triompher de Mes ennemis et des vôtres, de ceux qui veulent vous enlever la Foi et l’Espérance, et de leur roi, celui qui les inspire : Lucifer lui-même. »
3 Vous, tous les hommes de guerre, vous ferez le tour de la ville. Vous tournerez une fois, et vous ferez de même six jours durant.
Les vaillants guerriers sont, dans un sens particulier, les Prêtres, à qui revient le rôle principal ; mais les ‘aptes à la guerre’, c’est nous tous, les baptisés en possession de notre triple fonction : sacerdotale, prophétique et royale. Les Prêtres, en faisant six fois le tour de la ville, signifient que, pendant les six dimanches qui composent le Carême, ils devront appliquer à leurs messes cette intention particulière : que les murs de Jéricho s’écroulent, et s’ils appliquent aussi cette intention pendant toute la durée du Carême, elle sera encore plus efficace.
4 Devant l’arche, sept prêtres porteront sept trompes en corne de bélier. Le septième jour, vous ferez sept fois le tour de la ville, et les prêtres sonneront du cor.
Sept est le nombre de la plénitude, de l’achèvement, en un mot du sceau divin ; la corne de bélier est la proclamation de la Parole de Dieu, l’arche sainte contient la Très Sainte Eucharistie, et Celle qui la porte et nous la donne est toujours Elle, la Sainte Vierge, indissolublement liée à Lui et toujours à l’œuvre.
5 Quand retentira la corne de bélier – quand vous entendrez le son du cor –, tout le peuple poussera une grande clameur ; alors, le rempart de la ville s’effondrera sur place et le peuple montera à l’assaut, chacun droit devant soi. »
La parole de Dieu contient des prophéties concernant ce temps, l’avenir du monde et de l’Eglise. Et le cri de guerre est en fait un “cri silencieux”, qui résonne dans la conscience de chacun : un cri de jubilation et de victoire, pour l’intervention du Seigneur.
6 Josué, fils de Noun, appela les prêtres et leur dit : « Portez l’arche d’Alliance, et que sept prêtres portent sept trompes en corne de bélier devant l’arche du Seigneur. »
Le Seigneur inspirera au cœur de ses ministres, à ceux qui reconnaîtront sa voix et la suivront, la tâche et la mission de célébrer les saintes messes selon l’intention que nous avons dite ci-dessus…
7 Il dit au peuple : « Passez, faites le tour de la ville, et que l’avant-garde passe devant l’arche du Seigneur. »
Tandis que le peuple, c’est-à-dire nous, les laïcs, devons aider et suivre les directives de ces prêtres, tous unis, dans une sorte de procession-pèlerinage intérieure, en les réconfortant, nous, le “groupe armé”, opérons avec l’arme spirituelle par excellence : le saint Rosaire.
8 Selon les paroles de Josué au peuple, les sept prêtres, portant les sept trompes en corne de bélier devant le Seigneur, passèrent en sonnant du cor. L’arche de l’Alliance du Seigneur les suivait.
Seul le Seigneur peut parler à la conscience de Ses Prêtres, et eux seuls sauront lui répondre avec autant de courage et de diligence.
9 L’avant-garde marchait devant les prêtres qui sonnaient du cor, et l’arrière-garde suivait l’arche. On marchait au son du cor.
L’avant-garde, ce sont les âmes-victimes (contribution mystique), qui doivent être présentes dans toute opération qui suscite le Seigneur ; l’arrière-garde, ce sont nous, les fidèles, qui devons en quelque sorte “protéger les arrières” de nos prêtres, qui se tiennent au milieu ; la trompette, c’est cette même annonce, qui ne craint rien ni personne…
10 Josué avait donné cet ordre au peuple : « Ne criez pas, ne faites pas entendre votre voix, qu’aucune parole ne sorte de votre bouche, jusqu’au jour où je vous dirai : “Lancez le cri de guerre !” Alors, vous pousserez une clameur. »
Pendant le Carême, nous, les laïcs, nous ferons un “silence de prière”, jusqu’à ce que le Seigneur lui-même, arrivé au seuil de la Pâque de victoire, suscite dans nos cœurs l’élan du “cri de guerre”, qui, entendu à l’oreille de la conscience, doit ensuite être crié sur les toits du témoignage.
11 L’arche du Seigneur fit le tour de la ville, elle tourna une fois. Puis on rentra au camp pour y passer la nuit.
L’Eucharistie encerclera donc la cité du péché, l’assiégeant de toute sa puissance, mais elle retournera ensuite au camp, c’est-à-dire à la réflexion intérieure, y passant la nuit, c’est-à-dire avec le réconfort supplémentaire de la Confession (si possible)…
12 De bon matin, Josué se leva et les prêtres portèrent l’arche de l’Éternel ;
Une ferveur renouvelée, pour que les Prêtres célèbrent la Messe…
13 Les sept prêtres, portant les sept trompes en corne de bélier, marchaient devant l’arche du Seigneur en sonnant du cor. L’avant-garde marchait devant eux, l’arrière-garde suivait l’arche du Seigneur : on marchait en sonnant du cor.
… qu’ils célèbrent sept dimanches, sept jours, sept fois… qu’ils sortent ainsi, au nom du Seigneur !
14 Le deuxième jour, ils firent une fois le tour de la ville, puis ils retournèrent au camp. Ils firent ainsi pendant six jours.
Les six jours, ou six tours, sont les messes quotidiennes…
15 Le septième jour, ils se levèrent dès l’aurore. Ils firent le tour de la ville, sept fois, selon le même rite. Ce jour-là seulement, ils firent sept fois le tour de la ville.
Alors que le septième temps, le septième tour, le septième jour est le jour du Seigneur, la Messe dominicale, festive, solennelle, rehaussée par la signification qu’elle possède, comparée à toutes les autres messes…
16 La septième fois, alors que les prêtres sonnaient du cor, Josué dit au peuple : « Poussez une clameur, le Seigneur vous a livré la ville !
A Pâques, à la pâque de la Résurrection, nous lancerons notre cri de guerre : ‘Seigneur, interviens avec Ton bras fort et puissant, fais triompher la justice, la vérité et la paix, viens, et ne tarde pas !’
17 La ville sera vouée à l’anathème pour le Seigneur, elle et tout ce qui s’y trouve. Seule vivra Rahab, la prostituée, elle et tous ceux qui seront avec elle dans la maison, car elle a caché les messagers que nous avons envoyés.
Jéricho tombera donc, et s’effondrera sur ses propres ruines…. Il est certes étrange que seule une femme soit sauvée, la prostituée Rahab, mais ici, inévitablement, l’image de l’Apocalypse vient à l’esprit, qui parle d’une prostituée assise sur les sept collines, et comment alors ne pas penser à une petite partie de cette fausse église, qui a pourtant conservé en son sein “les messagers que nous avions envoyés”, c’est-à-dire ces voix prophétiques, prêtres, religieux et laïcs, qui dénonçaient les méfaits de la corrompue et corruptrice Babylone…
18 Mais vous, veillez à éviter l’anathème, de peur que, prenant de ce qui est anathème, vous ne rendiez anathème le camp d’Israël et n’y semiez la confusion.
“Celui qui se retourne n’est pas digne du royaume de Dieu”, il ne faut rien reprendre des façons de penser, de travailler et d’être de l’ancien système, sauf…
19 L’argent, l’or, les objets de bronze et de fer, tout sera consacré au Seigneur et entrera dans le trésor du Seigneur. »
L’or, l’argent, le bronze et le fer, toutes les acquisitions (réellement) scientifiques, les découvertes, les inventions et les outils, toutes choses qui, dans leur simple utilisation, présentent une simple neutralité et qui ont été effectivement “découvertes” parce que Quelqu’un l’a permis, celles-là seules peuvent être conservées et doivent en tout cas “rentrer” d’où elles ont surgi : dans le trésor du Seigneur…
20 Alors le peuple lança le cri de guerre et on sonna du cor. Lorsque le peuple entendit le son du cor, il poussa un grand cri de guerre, et le rempart s’effondra. Alors le peuple monta vers la ville, chacun droit devant soi, et ils s’emparèrent de la ville.
Au son de la trompette (mais nous ne le comprendrons – comme le dit une chanson bien connue – qu’en vivant…), il se passera presque certainement quelque chose d’angélique, à l’unisson du “grand cri de guerre”, et enfin les murailles de Jéricho s’écrouleront, et chacun droit devant soi, ne regardant ni à droite ni à gauche, chacun occupera la cité… qui elle-même “occupait” le monde entier !
21 Ils vouèrent à l’anathème tout ce qui se trouvait dans la ville, l’homme comme la femme, le jeune comme le vieillard, de même que le bœuf, le mouton et l’âne, les passant tous au fil de l’épée.
A l’extermination de toute manière d’“être” et de “penser”, qu’il s’agisse d’un homme, d’une femme, d’un jeune, d’un vieux, d’un bœuf, d’un bélier ou d’un âne ! Connaissances, intuitions, inspirations, coutumes, condescendances, entêtements et obstinations : tout doit être éliminé, de ce qui appartenait à la cité corrompue…
22 Josué dit aux deux hommes qui avaient espionné le pays : « Entrez dans la maison de la prostituée, faites sortir de là cette femme et tout ce qui est à elle, comme vous le lui aviez juré. »
Aux deux messagers la tâche de récupérer ce qui est “sauvable”, qui, comme un corps étranger, était comme un feu qui couvait sous la cendre, et qui était presque la seule flamme qui donnait des signes de vie au milieu de cette effroyable stasi de la ville, dont personne ne pouvait sortir ni même entrer…
23 Les jeunes éclaireurs entrèrent. Ils firent sortir Rahab, son père, sa mère, ses frères et tout ce qui était à elle. Ils firent sortir tout son clan et les installèrent hors du camp d’Israël.
C’est une tâche qui demande du temps, de la minutie et de l’engagement…
24 Alors, on incendia la ville et tout ce qui s’y trouvait, sauf l’argent, l’or et les objets de bronze et de fer : on les donna au trésor de la Maison du Seigneur.
Ceci est répété à nouveau, comme indiqué précédemment…
25 Josué laissa en vie Rahab, la prostituée, la maison de son père et tout ce qui lui appartenait, et elle a habité au milieu d’Israël jusqu’à ce jour, parce qu’elle a caché les éclaireurs que Josué avait envoyés à Jéricho.
Il faut rendre hommage à ceux qui ont aidé et risqué leur vie en se cachant dans les rangs de l’ennemi…
26 En ce temps-là, Josué fit prononcer ce serment : « Maudit soit devant le Seigneur l’homme qui se lèvera pour rebâtir cette ville, Jéricho ! Au prix de son premier-né, il en posera les fondations ; au prix de son cadet, il en fixera les portes ! »
Il ne faut pas “ramener à la vie” ce qui n’était que cause de mort, car ce faisant, on risquerait de voir les germes de mort infecter à nouveau ce qui est vital…
27 Le Seigneur était avec Josué, et sa renommée s’étendit à tout le pays.
Et à la fin… “mon Cœur Immaculé triomphera ! ”
En conclusion, c’est pour cette raison que Benoît XVI a fait sa Declaratio/Decisio juste avant le Carême de cette année 2013, indiquant le chemin des six Dimanches à parcourir pour arriver à Pâques : à une Pâque, finalement, de Résurrection !
Sergio Russo et Costanza Settesoldi
Traduction : Louis Lurton
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Categoria: Generale
Cher Sergio, chère Costanza,
Merci pour cette belle réflexion/proposition sur le Jéricho à accomplir afin de délivrer l’église catholique. D’une manière peu conventionnelle, mais c’est justement le mode d’agir de Dieu pour montrer sa Puissance face au Mal.
Une magnifique illustration de ce que vous dites peut être trouvée dans l’homélie d’Origène sur le livre de Josué, où il nous invite à contempler le mystère de l’Eglise, symbolisée par Jéricho et Rahab : d’un côté, elle est engloutie par le péché de ses membres, de l’autre, elle est sauvée par le sang du Christ.
« On assiège Jéricho, et il faut la prendre d’assaut. Quels vont être les moyens d’attaque ? On ne tire pas l’épée, on ne dresse pas la machine de guerre, on ne brandit pas les javelots contre elle. Seules sont utilisées les trompettes des prêtres, et elles font s’écrouler les murs de Jéricho.(…) Or, cette ville de Jéricho, c’est-à-dire notre monde, doit s’effondrer. »
Permettez-moi de prolonger avec une réflexion personnelle que j’espère complémentaire.
Historiquement, Jéricho est le premier obstacle de taille à l’entrée du peuple juif dans la Terre Promise.
Géographiquement, c’est aussi la cité la plus basse en altitude de la terre (-240m).
Lorsque Jésus raconte la parabole du ‘bon samaritain’ (Luc 10), ce n’est pas en conquérant qu’Il parle, mais en Sauveur. Il décrit un homme qui descend ; il descend de Jérusalem, la Cité Sainte, vers Jéricho, symbole du monde et de ses enfers. Et c’est dans cette descente qu’il se fait agresser, laisser pour mort :
« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. »
C’est exactement ce qui se passe en ce moment : l’église catholique, ou tout au moins sa représentation visible, hiérarchique, s’est mise en mode descente pour se rendre au monde et à ses enfers.
Prise d’assaut, elle est pillée, vandalisée, dépouillée par l’Ennemi et ses sbires de la secte gnostico-maçonnique, avec à leur tête un ‘évêque vêtu de blanc’ qui a une conception très particulière de la miséricorde.
Nous pourrions croire que la fin est proche, d’autant plus que, comme dans la parabole, malgré les cris, prêtres et lévites passent ostensiblement de l’autre côté, sans regard pour sa dépouille. Ou pire, font semblant de s’en occuper mais gèrent d’abord leurs petits intérêts.
Dans le récit rapporté par Luc, le salut ne vient pas d’un proche, mais d’un lointain, un hérétique, un samaritain exécré, dont le cœur est charitable (‘il le vit et fut saisi de compassion’), et qui va tout faire pour ramener le mourant à la vie.
N’est-ce pas une autre allégorie du Jéricho de l’Eglise Catholique ?
Nous avons un Jéricho de délivrance à accomplir, mais aussi, à mon sens, un autre à recevoir, et nous ne le recevrons pas de nous-mêmes mais de Dieu lui-même à travers ce qu’Il suscitera dans sa grande Miséricorde.
Prions donc aussi qu’il ouvre nos cœurs à son inattendu.