Incroyables Coïncidences. Don Dolindo, Wojtyla, Civitavecchia et sœur Eugenia Giussani. Et Fatima…Sergio Russo.
18 Febbraio 2025
Marco Tosatti
Chers Stilum Curiali, Sergio Russo propose à votre attention ces réflexions qui ont pour point de départ les apparitions de la Madone à Fatima. Merci de tout coeur a Louis Lurton pour la traduction. Bonne lecture et partage.
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UNE INCROYABLE HISTOIRE DE COÏNCIDENCES
DONT LES PROTAGONISTES SONT DON DOLINDO,
LA MADONE DE CIVITAVECCHIA, SAINT JEAN PAUL II,
LE SAINT VICAIRE PAVEL HNILICA ET SŒUR EUGENIA GIUSSANI
Chers lecteurs de Stilum Curiae, avant de vous présenter cette incroyable histoire, je voudrais vous informer de la publication du deuxième volume de la série “Le troisième secret de Fatima : clé pour comprendre les temps que nous vivons” (ici), car il contient, en avant-première nationale, la traduction italienne de ce qui est peut-être le plus connu des “romans” du père Malachi Martin, fin connaisseur du Message de Fatima et, surtout, de l’énigmatique Troisième Secret.
C’est donc avec une certaine émotion que je mets aujourd’hui à la disposition de tout lecteur passionné l’œuvre la plus célèbre du grand Malachi Martin : “Windswept House (A Vatican Novel) – La maison balayée par les vents.
Un texte que vous pourrez trouver dans ce deuxième volume de la série “Le troisième secret de Fatima” (ici).
Je vous recommande également le premier volume (ici), qui contient le livre inédit en italien “El Sol eclipsado – Le soleil éclipsé”, écrit en l’an deux mille, à l’occasion du dévoilement du troisième secret, à Fatima, le 26 juin 2000.
Enfin, toujours pour les amateurs de sujets liés aux Derniers Temps, six autres textes publiés par votre serviteur (primo, secondo, terzo, quarto, quinto e sesto).
L’article suivant a été publié dans “Roma”, un quotidien d’information fondé en 1862, par la journaliste Rosa Benigno, daté du 5 février 2022 et intitulé “Don Dolindo, la Madonnina di Civitavecchia, le Pape Woityla et Sœur Eugenia”:
Histoire d’une prophétie, d’une vocation et de la chute du communisme soviétique.
Si, dans les mains d’une jeune femme, une statuette de la Vierge traverse Civitavecchia, elle pleurera du sang et deviendra une effigie sacrée de la dévotion même du Pape Jean-Paul II.
Et si cette même jeune femme, quelques années plus tard, trouve par hasard un document attestant de deux importantes prophéties de Don Dolindo Ruotolo, le prêtre mystique de Naples, curé de l’église Saint Joseph de’ Vecchi. Cette femme doit être recherchée et connue.
Il s’agit d’une religieuse qui, pourtant, n’a aucune envie de dire ou de se faire dire quoi que ce soit sur elle. Et il est difficile de retrouver ces deux histoires à son sujet. C’est pourquoi nous avons d’abord voulu comprendre qui est Sœur Eugenia Giussani, pour pouvoir reconstruire deux moments qui ont traversé sa vie, deux événements importants pour ceux qui vivent avec foi non seulement la messe du dimanche, mais aussi le dévoilement des changements dans l’histoire comme un seul et surprenant dessein divin, qui a conduit à la chute du communisme soviétique.
Commençons par Eugenia, en jetant un coup d’œil sur sa vie lorsqu’elle était une jeune fille dans les années 1980. Une belle jeune femme blonde et solaire, qui vit sa vie avec l’optimisme et l’énergie de son jeune âge : elle voyage, skie, nage, patine, joue au tennis et passe du temps avec ses amis entre l’école et ses aspirations à fonder tôt ou tard une famille. Il n’était pas du tout prévu qu’un habit de religieuse trouve sa place dans sa garde-robe. En fait, elle était à deux doigts de descendre l’allée pour réaliser le rêve de son fiancé : tout était prêt, la robe en dentelle, les chaussures et le voile blanc.
Une jeune fille heureuse, car elle-même – dans une revue religieuse publiée par “Pro Deo et fratribus onlus” – se décrit comme quelqu’un qui a eu « une enfance très heureuse, entourée de l’amour de mes parents. J’ai grandi à Varèse, dans une belle villa avec piscine, où je n’ai jamais manqué de rien ». Mais tout ce qui l’entoure, même son fiancé et le mariage qui se profile à l’horizon ne lui suffisent pas : « Je savais que j’allais recevoir 90 % de la vie, mais je voulais 100 % ».
Et la voilà, sur les photos, intéressée par les voitures de course, les moteurs, dont elle est toujours passionnée, au sein de l’équipe des volontaires de la Croix-Rouge à Varèse, sur les pistes du Grand Prix.
Cependant, dans son parcours serein de jeune femme, elle mûrissait la conviction de transformer en choix cohérent ce désir de “ne pas se contenter de 90 %”. Or le mariage s’écroule à cause d’une querelle entre fiancés. Eugenia retrouve la légèreté de la liberté pour choisir une autre voie. “Laquelle ?”, se demandait-elle. Sur une autre photo, on la voit à Medjugorie avec ses parents, ses petites sœurs et don Pablo Martìn, un prêtre ami de la famille.
Nous sommes en 1995, et se prépare le premier “événement” que nous appellerons “mystique” car il se révèlera comme tel.
A Medjugorie, avant le retour en Italie, Don Pablo Martìn demande à être accompagné dans l’achat d’une statuette de la Madone, que le prêtre avait promis d’offrir à une famille de sa paroisse de Civitavecchia. C’est Eugenia elle-même qui accompagne don Pablo et choisit dans le même magasin cette Madone que le prélat bénira dès qu’elle sera entre ses mains.
“Quelques mois plus tard, raconte aujourd’hui Sœur Eugenia, le 2 février 1995, cette petite statue pleura des larmes de sang pour la première des quatorze fois et fut ensuite connue sous le nom de “Madonnina de Civitavecchia”. Le caractère surnaturel de l’événement sera même confirmé par le pape Jean-Paul II”. La vocation de la jeune fille se manifestera en gérant la foule de fidèles qui commençait à affluer à Civitavecchia, dans les jours où elle était occupée à discipliner la foule, pour donner un coup de main à la paroisse de don Pablo, aide que le prêtre avait demandée à toute la famille Giussani, qui était venue de Varèse pour lui venir en aide. “Seigneur, priait Eugenia, j’ai connu la beauté de l’amour humain, mais cela ne m’a jamais suffi. Je T’en prie, fais-moi sentir ce qu’est Ton amour”.
“Cette nuit-là, raconte-t-elle, un amour si surabondant s’est déversé dans mon cœur que, pour la première fois, j’ai éprouvé la joie de la vraie plénitude, et intérieurement, c’était comme si le Seigneur me disait : “Mon enfant, je t’ai fait connaître et goûter une goutte de mon amour, maintenant tu es libre de choisir”. J’ai compris, poursuit-il, que Jésus m’aurait aimé de la même manière quelle que soit ma décision, cela aurait seulement changé mon bonheur… J’ai choisi celui qui me donnerait à 100 %… J’ai choisi Jésus !” En novembre 1995, à Civitavecchia, Eugenia rencontre Mgr Hnilica, le fondateur de la communauté de la Famille de Marie, et celui qui deviendra son père spirituel, le Père Paul Maria Sigl. Il faut se souvenir de cette étape de sa vie, car c’est à Mgr Hnilica que le Pape Jean-Paul II a confié la tâche d’accomplir l’un des messages que les apparitions de la Vierge de Fatima avaient laissé aux trois pastoureaux en 1917.
Le 8 juillet 1996, Sœur Eugenia portait la jupe bleue de novice et les chaussures blanches de sa robe de mariée, prévue à l’origine pour le mariage qui n’avait pas eu lieu. Elle prononça son “oui” à l’autel pour devenir moniale dans le Sanctuaire marial slovaque de Sastin.
Et puis ? “La paix et la joie ont envahi tout mon cœur et je les ressens encore aujourd’hui”.
Sœur Eugenia n’en dit pas plus.
Mais il y a une autre histoire à ajouter à son profil. C’est un événement que nous avons trouvé dans le livre “Gesù, pensaci tu”, écrit par la nièce de don Dolindo Ruotolo, Grazia Ruotolo, avec le journaliste Luciano Moio (ed. Ares).
Commençons par le 2 juillet 1965. Don Dolindo envoie une carte postale à un diplomate polonais, le comte Vitold Laskowski. Le texte contient des indications qui préfigurent l’avènement de Jean-Paul II et l’écroulement du mur de Berlin, respectivement avec 13 et 24 ans d’avance. La carte postale représente l’effigie de Maria Regina Gloriosissima.
Le manuscrit de don Dolindo Ruotolo, dont la copie a été authentifiée le 24 mars 1979 par l’évêque slovaque Pavel Hnilica (1921-2006), ami personnel de Wojtyla, concerne la fin du communisme.
Comme le raconte le livre ‘Jésus, pense à nous’, le père Dolindo a écrit sur cette carte postale ce qu’il avait ressenti dans son cœur :
“Marie à l’âme. Le monde court à sa perte, mais la Pologne, comme au temps de [Jean, ndlr] Sobieski, par dévotion, sera maintenant comme les 20 000 qui ont sauvé l’Europe et le monde de la tyrannie turque [sous les murs de Vienne en 1683, ndlr]. Aujourd’hui, la Pologne va libérer le monde de la plus terrible des tyrannies communistes. Un nouveau Jean se lèvera, qui, par une marche héroïque, brisera les chaînes, au-delà des frontières imposées par la tyrannie communiste. Souvenez-vous de lui. Je bénis la Pologne. Je vous bénis. Bénissez-moi. Le pauvre Don Dolindo Ruotolo Via Salvator Rosa 58, Naples”.
Mais ce précieux document a été perdu. En 1978, on en retrouve une copie. Cela se passe l’année même de l’élection au trône papal de Karol Wojtyla, le “nouveau Jean”, comme l’avait prophétisé don Dolindo dans ces quelques lignes. La copie a été retrouvée par l’une des filles spirituelles du prêtre mystique napolitain, qui poursuivait le travail de l’Apostolat de la Presse, mais l’original manquait, et les recherches ont commencé.
Contacté, le destinataire de ce message, le comte Vitold Laskowski, a expliqué qu’il ne possédait plus l’original non plus, car il l’avait donné à l’évêque tchécoslovaque Pavel Hnilica, réfugié pendant les années de la dictature communiste.
Vous souvenez-vous ? Pavel Hnilica est précisément l’évêque que Sœur Eugenia Giussani dit avoir rencontré en novembre 1995, à Civitavecchia, où la Madone achetée par le Père Pablo et par elle à Medjugorie pleurait des larmes de sang.
Et maintenant, nous en arrivons au deuxième événement “mystique” dans lequel nous trouvons Sœur Eugenia comme protagoniste active. Parce qu’en 2005, l’année de la mort de Jean-Paul II, la carte postale originale, tant recherchée et égarée, est retrouvée dans une caisse, en ce temps-là sœur Eugenia Giussani était au service de monseigneur Hnilica – ce sont les étranges voies que tisse le Seigneur – qu’elle a assisté jusqu’à la fin. L’évêque voulait emporter de ses propres mains ce précieux manuscrit à Naples et pouvoir prier sur la tombe de don Dolindo à San Giuseppe dei Vecchi. Mais il n’a pas pu le faire : il était déjà très malade et il est mort en 2006. Mais il a confié cette petite image à sœur Eugenia, lui demandant de la ramener à Naples après sa mort. Une tâche accomplie par sœur Eugenia, qui est liée d’amitié avec la nièce de don Dolindo Ruotolo, Grazia Ruotolo, entre les mains de laquelle le texte de la prophétie tant recherchée est retourné.
Pour compléter cette histoire, que nous avons commencé à raconter pour connaître cette religieuse douce et tenace de la “Famille de Marie”, nous devons dire ce que représentait exactement ce manuscrit de don Dolindo, qui s’est retrouvé sous la garde de la religieuse à Varèse, sur le chemin du retour à Naples. Cette prophétie sur Jean-Paul II est en effet liée à l’un des Messages de Fatima, celui qui confiait aux Papes de l’Église de Rome la tâche de consacrer la Russie au Cœur de la Vierge. Ce que Saint Jean-Paul II a fait en secret en envoyant l’évêque Pavel Hnilica en 1984. Une mission très spéciale qui a été remplie le 24 mars de cette année-là à Moscou où, camouflé parmi un groupe de touristes étrangers, Monseigneur Hnilica a prononcé une oraison solennelle depuis l’église de la Place Rouge, avec des textes qui lui avaient été donnés par le Pape lui-même. C’est à Mgr Hnilica qu’a été remis le texte contenant la prophétie de Don Dolindo sur le rôle de Jean-Paul II dans l’histoire.
C’est ainsi… si vous le voulez!
Sergio Russo
Traduction autorisée : Louis Lurton
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Tag: FATIMA, malachi martin, russo
Categoria: Generale