La “Nouvelle“ Église des “Nouveaux païens”. L’Église Néo-païenne, de l’Arbitraire, de l’Antéchrist. Joachim Heimerl.
10 Febbraio 2025
Marco Tosatti
Chers amis et ennemis de Stilum Curiae, le père Joachim Heimerl, que nous remercions de tout cœur, met à votre disposition ces réflexions amères sur l’état de l’Église aujourd’hui. Bonne lecture et bon partage.
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La “nouvelle” Église des “nouveaux Païens”
par le P. Joachim Heimerl von Heimthal
L’Église catholique existe-t-elle encore ?
Je me suis moi-même posé cette question lorsque je me suis penché sur le catéchisme – et pas seulement sur l’ainsi nommé « Catéchisme universel » de Jean-Paul II, mais aussi sur les catéchismes antérieurs, et ce depuis le « Catéchisme romain » (1566) jusqu’au catéchisme du pape Pie X (1912).
Certes, tous les catéchismes représentent un continuum de la foi et s’efforcent d’exposer le dépôt de la foi dans son intégralité ; c’est pourquoi Jean-Paul II appelle aussi son catéchisme une ‘norme sûre’.
Toutefois, à notre époque, les normes ont fait leur temps. Cela vaut également pour les normes de la foi, et même les affirmations de l’Écriture Sainte – qui est tout de même la ‘norma normans non normata’ – sont entre-temps livrées au mépris ou à l’interprétation arbitraire de ceux qui, selon le Catéchisme, sont désignés comme pasteurs et enseignants de l’Église, à savoir le Pape et ses évêques.
Ainsi, Pie X écrit dans son catéchisme : « Le pape et les évêques qui lui sont unis constituent l’Église enseignante. Elle est appelée ainsi parce qu’elle a reçu de Jésus-Christ la mission d’enseigner à tous les hommes les vérités et les lois divines. C’est d’elle seule que les hommes reçoivent la connaissance complète et sûre qui est nécessaire pour vivre en chrétiens » (n° 114).
Si l’on applique ces lignes comme ‘norme sûre’ au pontificat du pape François, celui-ci ne nous apparaît plus, au mieux, que comme une caricature de ce qui était autrefois catholique.
Sous sa houlette et celle de ses acolytes, ‘l’Église enseignante’ ne sert plus à diffuser ‘les vérités et lois divines’, mais l’erreur, la confusion et même l’apostasie.
La meilleure illustration en a été – parmi beaucoup trop d’exemples – l’introduction d’une ‘bénédiction’ des couples irréguliers et homosexuels, par laquelle François et son ‘Préfet du Dicastère de la Foi’ se sont fondamentalement éloignés de la norme de la loi divine – et tous les évêques qui les suivent en cela.
Une ‘église’ dans laquelle l’acceptation personnelle de l’homosexualité est devenue un facteur d’intégration dans la hiérarchie ecclésiastique n’est certainement plus l’Eglise ‘catholique’ et donc plus l’Eglise du Christ. C’est une monstruosité diabolique qui s’oppose à la révélation divine, pour le dire vulgairement, une ‘église gay’ qui est tout autant une caricature de catholique que François lui-même.
Lorsque nous parlons aujourd’hui d’’Église catholique’, nous parlons sans aucun doute d’une Église qui a entre-temps subi une transformation si profonde que l’on ne peut parler ici que d’une rupture durable avec tout ce qui a été catholique au cours des siècles.
Plus encore que l’établissement de l’’église gay’, cela se traduit par la persécution systématique de la messe latine traditionnelle et de ses fidèles, c’est-à-dire de tous ceux qui sont encore véritablement catholiques.
De la part du pape et de ses collaborateurs, cela se fait avec une telle haine pathologique que l’on est tenté de qualifier cette persécution de ‘diabolique’ ; ce d’autant plus qu’elle s’applique à ce que tous les catholiques ont de plus sacré, à savoir la Sainte Messe.
Ce qui se passe ici, aucun pape avant François n’aurait jamais pu l’imaginer, et certainement encore moins Pie X lorsqu’il a rédigé son Catéchisme.
Et pourtant : François n’est que le symptôme extrême de la désintégration du catholicisme et il est certainement un moteur qui a accéléré un processus déjà en cours depuis longtemps, probablement bien avant le dernier Concile.
A l’époque, au milieu des années cinquante, le jeune Joseph Ratzinger a écrit un essai spectaculaire sur les nouveaux païens dans l’Église catholique.
Ratzinger faisait référence aux personnes sans foi qui, dans la période d’après-guerre et dans la société de prospérité naissante, restaient certes formellement attachées à l’Eglise, mais avaient depuis longtemps remplacé leur foi personnelle par leurs propres idoles.
Il avait bien sûr raison, et pourtant Ratzinger lui-même n’aurait guère imaginé à l’époque que ces nouveaux païens s’empareraient de l’Église et infiltreraient presque entièrement le clergé, jusqu’à la papauté.
En tant que pape, Ratzinger a sans aucun doute tenté de stopper cette évolution.
Mais alors qu’il restait lui-même un fidèle serviteur et ‘collaborateur de la vérité’, la dynamique du nouveau paganisme est passée par-dessus son pontificat et a porté l’un des siens, François, sur le Saint-Siège. – Ou comment qualifier autrement un pape qui renie publiquement l’unique rédemption par Jésus-Christ, si ce n’est comme un ‘nouveau païen’ ?
Dans la désintégration du catholicisme, les caractéristiques du nouveau paganisme apparaissent depuis lors partout de manière frappante : L’Église n’est plus comprise comme une fondation divine et donc de la manière dont la décrivent tous les catéchismes, mais comme un terrain de jeu pour des projets de réforme prétendument ‘contemporains’.
François a donné à cette nouvelle église ‘catholique’ l’étiquette d’’Église synodale’ et s’est donné l’impression de pouvoir changer l’Église comme bon lui semble.
On l’a déjà vu avec l’exemple innommable des ‘bénédictions gay’, et François mettra également la main sur d’autres points névralgiques, pour autant que la Providence le permette encore.
Il ne fait plus aucun doute qu’il introduira des ‘diacres’ féminins, et l’ouverture de l’acolytat et du lectorat aux laïcs (féminins) va clairement dans ce sens.
Ce détail illustre d’ailleurs lui aussi la fin du catholicisme : Les ministères qui, jusqu’au catéchisme de Pie X, faisaient partie du sacrement de l’ordre en tant que ‘ordres inférieurs’ (cf. n° 400) ont d’abord été supprimés ou profanés (1972) et servent désormais à la cléricalisation de laïcs (féminins) qui seront bientôt des ‘diacres’ et, un jour, certainement des ‘prêtres’.
La réorganisation – naissante – des ministères ordonnés, déjà perceptible dans la tactique du pape, a pour préalable la poursuite de la messe traditionnelle. – En d’autres termes, avec les nouveaux ministères féminins et la nouvelle messe, c’est aussi une ‘nouvelle’ Église qui voit le jour.
Le pape François peut présenter cette Église comme ‘synodale’, ce qu’elle peut être, quoi qu’il en soit. Mais il y a une chose qu’elle ne sera plus: catholique. Et il suffit pour cela de jeter un coup d’œil à tous les catéchismes qui ont vu le jour au cours de l’histoire de l’Église.
Oui, l’Église catholique est en train de rompre avec elle-même, et cette évolution sera achevée avec la rupture du sacrement de l’ordre.
On peut déjà voir aujourd’hui où cela mène, et François et les siens le démontrent partout : Ce que l’Église a toujours enseigné comme ‘’vérités et lois divines’’, elle ne le croit aujourd’hui plus elle-même en grande partie. La nouvelle église catholique n’est pas seulement devenue une église néo-païenne, mais aussi une église de l’arbitraire, une ‘église gay’ et donc une église de l’anti-christ.
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Tag: antichrist, église, heimerl, paienne
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