Mais l’Église est-elle femme ou se sent-elle femme ? Qu’en pense le pape Frankenstein? Mastro Titta
12 Dicembre 2024
Marco Tosatti
Chers StilumCuriali, nous vous proposons ces réflexions mordantes de notre Mastro Titta… Merci de tout coeur a Louis Lurton pour la traduction. Bonne lecture et bonne diffusion.
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MASTRO TITTA : MAIS L’ÉGLISE EST-ELLE FEMME OU SE SENT-ELLE FEMME ? QU’EN PENSE LE PAPE FRANKENSTEIN
Alors que les plus alertes se préoccupent – à juste titre – de commenter le Jubilé de la Fagoterie, le toujours équivoque François prépare le pippin de l’Immaculée Conception, en l’agrémentant des habituels glissements sémantiques : il part de la Vierge “servante” dans le sens de “de confiance” pour arriver au désormais habituel “l’Église est femme”, une pique en faveur des femmes prêtres, mais pourquoi pas, et qui sait d’autres nouveautés : les fameuses surprises de l’Esprit au féminin que ce bivouac de pédés en furie ne cesse de garder à l’esprit, le cœur et peut-être ailleurs pour nous le destiner, à nous pauvres crédules, dans des pastiches comme la conception sans péché de Marie.
Commençons par la “servante”. C’est Marie elle-même, en parfaite liberté et en pleine volonté, qui se donne ce titre. Il ne lui est pas donné par un quelconque mâle blanc patriarcal et toxique (à propos de mâles blancs toxiques, Bergoglio est patriarcalissime, blanquissime et toxiquissime). Au contraire, une “personne de confiance”, une “personne digne d’estime”, une “personne à qui l’on confie des missions importantes” (pour rester dans les mots de François) est aussi un picciotto, un voyou, un homme de paille, une tête de mule.
En politique, la “personne de confiance” est l’exécutant, l’homme de main, l’excellence absolue du néant non critique ou, le cas échéant, du chantage, dont la chosification est amplifiée par l’expression “personne de confiance”, destinée à rassurer l’interlocuteur que le pauvre homme a le même niveau de conscience et d’autonomie qu’un dé à coudre. Lequel tapin se sent peut-être même gratifié d’être la personne de confiance du satrape. Telle est l’estime et la confiance dont jouissent les détenteurs d’un pouvoir quel qu’il soit.
C’est exactement de ce genre de stratégie et de matériel humain que François a besoin : il loue et promeut les voyous en rubans, et trouve le moyen de magnifier leurs vertus si intangibles qu’elles se perdent dans l’air pur, peut-être avec la bénédiction d’une madone voyelle comme eux – “proche des derniers” – qui ne vénère que lui. Les madones qui en procession s’inclinent devant la maison des boss de la mafia.
Par hétérogénéité des fins, François utilise la rédemption de la condition servile pour humilier la Vierge. Qui est gêné par Celle qui s’est abaissée plus que quiconque, Satan et Bergoglio mis à part ? D’où vient cette urgence à dénaturer le sens de la formule “servante du Très-Haut” ?
François est allergique au fait de servir Dieu, alors qu’il apprécie les voyous en carton qui le servent. La Vierge n’est pas la servante de la première mauviette qui passe dans la rue, mais du Dieu Tout-Puissant : elle est une servante si parfaite qu’elle est libérée de tous les liens humains, y compris ceux du péché et de la mort. En la personne de Jésus, Dieu appelle “Mère” ce qu’elle a défini comme “servante” : en servant Dieu, un lien est établi qui va jusqu’au sang, à la participation à la nature divine en tant qu’élément consubstantiel. Marie est l’arche de la Nouvelle Alliance entre Dieu et l’homme.
En son être de femme, Marie est l’homme véritablement nouveau, non seulement racheté, mais recréé, recréé dans la perfection immaculée dont Dieu a voulu le gratifier dans la Genèse. C’est comme si l’on disait que Dieu s’incarne, ne s’installe que dans ce qui est pur. Marie est le concept même de l’homme dans l’esprit de Dieu, sa forme la plus haute. Marie est devant le Christ ce que le Christ a racheté par le Sang. Ce n’est donc pas l’Église qui est une femme, mais chaque catholique qui aspire à être Marie, la tota pulchra. Non pas “une femme“, mais “la Femme”.
Ce concept obscur échappe à Bergoglio, qui a le mérite de tenter de mettre de l’ordre dans sa propre ignorance dévastatrice en faisant rédiger une sorte de Summa Idiotiae par les fachidioten dont il s’entoure. Pour contourner le vulnus de la pureté, il invente ici à la fois la “femme de confiance” et la femme Église.
En quel sens femme ? Femme femme, ou homme qui se sent femme ? Et si une femme se sent chien, reste-t-elle femme ou est-elle chien ? Quel est l’intérêt de marquer cette confiance aveugle et obtuse dans la féminité humaine, réelle ou ressentie ? La papesse Francesca méprise-t-elle à ce point non pas la nature masculine mais la nature féminine qu’elle la réduit à la boutade ? A part Marie, en quoi la femme est-elle supérieure à l’homme, si ce n’est en donnant naissance à des malheureux destinés à se nier eux-mêmes jusqu’aux gonades ?
La question me semble renvoyer au “féminin”, qualité infernale également décrite par Dante dans les Érinies “trois furies infernales teintes de sang, qui avaient des membres féminins”. Le féminin n’a pas plus à voir avec le sexe féminin et la féminité qu’avec le sexe des monstres. Qui pourtant sont des monstres.
Il est significatif que Dante ne dise pas que les Furies sont des femmes, mais précisément qu’elles ont des “membres féminins”. Tout comme un transsexuel est un homme ou une femme qui possède des membres du sexe opposé. Le monstre, dans la mythologie classique, est un Frankestein de parties humaines et animales fallacieuses. Il y a le Minotaure qui se nourrit de chair de vierge et il y a les Centaures, qui sont brutaux et lascifs mais aussi éducateurs et médecins comme Chiron.
Si les traits négatifs sont prépondérants, cela n’enlève rien au fait qu’il y a aussi des fonctions nécessaires et même des qualités à trouver chez ces monstres. Sporadiques, mais présentes. Ce qui démontre que les bons sentiments et les bonnes qualités peuvent se trouver n’importe où et chez n’importe qui, mais occasionnellement, ce qui ne justifie donc pas la monstruosité de l’“Église femme”. L’Église romaine une, sainte, catholique et apostolique devrait s’occuper de dogmes établis, de vérités éternelles, et non d’accidents temporels.
J’en viens au fait : la fanfare bergoglienne est moutonnière mais organisée, fallacieuse mais efficace. Elle possède une force subversive remarquable dans sa démarche déglinguée. François n’interprète pas parce qu’il ne connaît pas les textes de référence – il les a lus sans les comprendre, avec l’invincible ennui qui, à la longue, conduit à la dérision – mais il redessine à son image et à sa ressemblance une Église monstrueuse, hybride, chimérique. Il n’est pas le pape François. Il est le pape Frankenstein.
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Pourrait-on écrire les meme choses en signant de notre vrai signature? Je n’aime pas la papauté d’aujourdhui soit clair, mais en se loignant de se prendre la grave responsabilité de ce que l’on ecrit, on se loigne aussi du devoir d’un chretien.