Évêque de Rome et vicaire de… Lucifer? José Arturo Quarracino.

21 Novembre 2024 Pubblicato da

Marco Tosatti

Chers amis et ennemis de Stilum Curiae, José Arturo Quarracino, que nous remercions, offre à votre attention ces réflexions sur la situation au sommet de l’Eglise. Merci de tout coeur a Louis Lurton pour la traduction. Bonne lecture et bonne diffusion. 

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Évêque de Rome et Vicaire de… Lucifer ?

Les dernières actions et nominations de Jorge Mario Bergoglio et le privilège qu’il accorde à la présence et à la promotion de l’homosexualité montrent clairement que l’ancien Vicaire du Christ s’est assis sur le Trône du Seigneur, se sentant ou se percevant comme le Chef Suprême de la nouvelle Église “synodale” qu’il a fondée. Il accomplit ainsi la prophétie annoncée par saint Paul : « Ne laissez personne vous égarer d’aucune manière. Car il faut que vienne d’abord l’apostasie, et que se révèle l’Homme de l’impiété, le fils de perdition, celui qui s’oppose, et qui s’élève contre tout ce que l’on nomme Dieu ou que l’on vénère, et qui va jusqu’à siéger dans le temple de Dieu en se faisant passer lui-même pour Dieu.» (2 Th 2, 3-4).

Selon les statistiques officielles du Saint-Siège, Jorge Mario Bergoglio est le 266e pontife de l’Église Catholique. Mais dans la dernière ligne droite de son mandat, le Pape argentin, surtout depuis la mort de Benoît XVI, a gagné le titre de… Vicaire de Lucifer, avec son rejet pratique de la Révélation dans son ensemble – manipulant et déformant les textes de l’Écriture Sainte, qualifiant la Tradition d’« indiétrisme » et donnant l’exclusivité à son propre « magistère » au détriment du Magistère pontifical et ecclésial vieux de deux mille ans.

Mais c’est le déplacement effectué par don Jorge Mario de la personne de Jésus-Christ et de sa présence réelle et effective dans la vie de l’Église tout au long de son pontificat et la mutation de l’Église Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine en une « Église synodale » – dans laquelle la « conversation avec l’Esprit » a la primauté, et la dissolution hiérarchique du Corps du Christ, converti en une assemblée démocratique – qui montre l’essence diabolique de cette monstruosité institutionnelle imprégnée d’un jésuitisme sans Christ.

Comme nous l’avons analysé, il y a eu deux moments en 2020 où l’évêque de Rome a rendu public son éloignement de Jésus-Christ en tant que chef de l’Église, afin d’“assumer” son rôle politique en tant que chef politique de l’institution et de la mettre au service des plans délirants et sinistres des propriétaires de l’Impérialisme International de l’Argent, dont l’objectif est la soumission totale et absolue du monde – des peuples et des richesses – pour leur jouissance exclusive et sectaire.

Le premier moment a été la publication de l’Annuaire Pontifical 2020, dans lequel le “pape” François a supprimé les titres qui définissent l’essence et la signification de la papauté – Vicaire du Christ, Successeur du Prince des Apôtres, Souverain Pontife de l’Église universelle, Primat d’Italie, Archevêque et Métropolite de l’Église romaine, Souverain de l’État de la Cité du Vatican, Serviteur des Serviteurs de Dieu – en les considérant comme des “choses du passé”. Dépouillé de ces titres “du passé”, le “pape” Bergoglio a affirmé être simplement Évêque de Rome [1].

Le deuxième moment a été l’annonce officielle, le 8 décembre 2020, de l’adhésion du Vatican aux plans de la baronne Lynn Forester de Rothschild, concrétisés par la formation du Conseil pour un Capitalisme Inclusif, avec la mission imposée à l’évêque de Rome d’être l’aumônier-bouffon de ces plans, transformant le Saint-Siège en partenaire et serviteur du projet mondialiste du Nouvel Ordre Mondial [2]. Avec quel objectif ? Faire de l’Église catholique une institution hybride et insubstantielle, afin qu’elle ne mène pas à bien l’action menée dans l’œuvre d’évangélisation depuis le V° siècle de notre ère, après la chute de l’Empire Romain et la fin de l’époque antique.

Une fois devenu chef et monarque absolu, l’évêque de Rome et associé de la Maison Rothschild a poursuivi la mutation de l’Église en une institution hybride, surtout en transformant la personne du Ressuscité en un personnage sans présence ni réalité dans la vie institutionnelle, comme on l’a vu avec clarté et évidence lors des Journées mondiales de la jeunesse 2023 et du « Synode sur la synodalité », deux activités dépourvues de tout caractère christologique [3]. En bref, un véritable coup d’État et un détrônement contre le fondateur même de l’Église catholique : Notre Seigneur Jésus-Christ.

Et une fois le Christ détrôné, a commencé l’offensive bergoglienne contre l’Église catholique elle-même, à partir de la promulgation, le 18 décembre 2023, de l’impudente Déclaration Fiducia Supplicans publiée par une authentique Madame Bovary du cardinalat du Vatican, spécialiste de l’art du baiser et de la spiritualité de l’orgasme féminin, Don Victor Manuel Fernàndez. Cette Déclaration constitue un véritable et tonitruant échec du « magistère » bergoglien, ce qui importe peu au promoteur du texte et à son éditeur, car elle accompagne en réalité la « démasculinisation » de l’Église rêvée par Bergoglio, non pas tant par la promotion des femmes aux postes du Vatican, mais aussi et surtout par la nomination de fonctionnaires, prélats et cardinaux promouvant la reconnaissance pratique et l’acceptation de l’homosexualité comme une condition « normale », non pécheresse, et même voulue par Dieu lui-même, une tâche qui avait déjà été entreprise par l’exécrable prêtre jésuite américain James Martin.

Le fait que cette homosexualisation de l’Église constitue une « politique d’État » de l’évêque romain Bergoglio est démontré par le dernier des scandales provoqués ces jours-ci par la nomination du frère franciscain Roberto Pasolini comme prédicateur de la Maison pontificale, à la place du père Raniero Cantalamessa, qui a occupé ce poste pendant 44 ans. Quels mérites le pontife « démasculinisant » a-t-il appréciés en procédant à une telle nomination ? Certainement les déclarations faites par le nouveau fonctionnaire du Vatican au début de cette année, dans une présentation qu’il a faite sur le thème « Homosexualité et vie chrétienne » lors d’une réunion tenue à Varèse [4], dans laquelle il suggère non seulement qu’il pourrait y avoir eu des relations homosexuelles entre les personnages bibliques de l’Ancien et du Nouveau Testament, mais mentionne également des théories qui « suggèrent une possible relation homosexuelle entre le Christ et les disciples » (!!!!!!). De plus, cet « expert » laisse entendre que « la Bible ne condamne pas les relations homosexuelles en tant que telles, mais que les auteurs des Ecritures ne concevaient pas l’homosexualité comme une “orientation”, puisque ce concept n’existait pas dans la culture de leur époque ». En d’autres termes, pour “don” Roberto, la Bible est un simple texte littéraire, anachronique, et non le texte par excellence dans lequel Dieu parle in aeternum, puisque lui aussi, Dieu lui-même, est resté dans le passé, il ne savait pas qu’un temps viendrait où l’homosexualité serait comprise comme une “orientation”. Bref, une folie totale.

Mais c’est l’auteur de cette folie colossale que Don Jorge Mario nomme à un poste aussi délicat au Vatican, confirmant ainsi que son intention est de prostituer la Sainte Église du Christ, en la remplissant d’homosexualisme, d’homosexualité et d’homosexuels, tout en protégeant les abuseurs en série – tels que l’ancien prêtre jésuite Marko Ivan Rupnik ; l’exaltation continue des prostitués travestis de Torvaianica comme « pauvres » et « sans-abri », alors qu’ils ne le sont pas ; l’autorisation silencieuse pour les prêtres, les évêques et les cardinaux de présider des « eucharisties » LGBT+ ; l’interdiction de la célébration quotidienne de la messe traditionnelle en latin, qui n’est permise qu’avec l’autorisation épiscopale ou vaticane ; l’étiquetage de toute personne qui fonde ses convictions et ses croyances sur la Tradition ou le Magistère de l’Église comme étant de l’« indietrisme ». Dans cette « Église » bergoglienne inclusive, n’importe qui peut critiquer Jésus-Christ comme « sectaire, traditionaliste, fermé, etc. » (Père Antonio Spadaro SJ) ou remettre en question sa sexualité, comme dans le cas du Pasolini susmentionné, sans aucun mal ni sanction. Mais ceux qui remettent en cause son délire de l’“Église synodale” sont expulsés de l’épiscopat actif (cas de Monseigneur Joseph Edward Strickland), ou ceux qui critiquent le caractère anti-chrétien et anti-catholique du pontificat bergoglien (cas de l’archevêque Carlo Maria Viganò) sont schismatisés. On peut dire du mal de Dieu, de Jésus-Christ et des saints, il n’y a pas de problème, mais pas de l’évêque de Rome, qui se perçoit manifestement comme « ultra Christus », au-dessus du Christ, alors qu’en réalité et en vérité il n’est ni plus ni moins que le Vicaire, mais le Vicaire de Lucifer, car comme l’affirme Jésus-Christ lui-même, « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi. Et celui qui n’assemble pas avec Moi, disperse » (Mt 12,30 ; Lc 11,23).

Cette dernière définition peut sembler exagérée ou sacrilège à plus d’un, mais il est clair que Jorge Mario Bergoglio n’a pas exercé un pontificat hétérodoxe, mais qu’il a en fait mis en œuvre un plan politique de neutralisation et d’hybridation de l’Église catholique, afin qu’elle ne se confronte pas aux diaboliques desseins transhumanistes du Nouvel Ordre Mondial de la ploutocratie globaliste anglo-américaine, et qu’elle ne se constitue pas en source de renaissance et de renouveau du monde et en évangélisateur des peuples, comme elle a pu le faire à la fin de l’Antiquité et au début du Moyen-Âge. En d’autres termes, Don JMB n’a pas vraiment été le Pontife de l’Eglise, mais un opérateur et un représentant politique de la Maison Rothschild et de son agent George Soros. En ce sens, son pontificat ne doit pas être critiqué ou jugé comme hétérodoxe, mais comme la plus grande opération d’infiltration politique que l’Église du Seigneur ait subie tout au long de son histoire. Bergoglio obtemperat, Domus Rothschild celebrat et gratias agit.

José Arturo Quarracino

20 novembre 2024

Source : https://www.marcotosatti.com/2024/11/20/obispo-de-roma-y-vicario-de-lucifer-jose-arturo-quarracino/

 

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