MGR VIGANÒ : LE TROISIÈME SECRET DE FATIMA A ÉTÉ COUVERT. IL EST ENCORE SECRET.

24 Aprile 2020 Pubblicato da

Marco Tosatti

Chers amis et ennemis de Stilum Curiae, l’archevêque Carlo Maria Viganò a accordé un entretien à la chaîne portugaise Dies Irae, que nous trouvons intéressant à partager avec vous. Le thème du Troisième Secret de Fatima, et sa divulgation, est largement discuté. Nous nous permettons de rappeler, à cet égard, que l’auteur de cet article a consacré un livre à ce thème, illustrant toutes les perplexités et contradictions liées à l’histoire tourmentée de ce message, – ou de ces messages – ….Nous remercions les amis de Forum France pour cette traduction. Bonne lecture.

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ENTRETIEN AVEC L’ARCHEVÊQUE CARLO MARIA VIGANÒ

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 Votre Excellence, merci beaucoup de nous avoir accordé cet entretien. Nous luttons contre l’épidémie de COVID-19 qui, au cours des derniers mois, a affecté la vie de millions de personnes et a même causé la mort de bon nombre d’entre elles. Face à cette situation, l’Église, à travers les Conférences épiscopales, a décidé de fermer pratiquement toutes les églises et de priver les fidèles de l’accès aux sacrements. Le 27 mars, devant une place Saint-Pierre vide, le pape François, agissant de manière manifestement médiatique, a présidé une hypothétique prière pour l’humanité. Il y a eu de nombreuses réactions à la manière dont le Pape a mené ce moment, dont l’une a tenté d’associer la présence solitaire de François au Message de Fatima, c’est-à-dire le troisième secret. Êtes-vous d’accord ?

Permettez-moi tout d’abord de vous dire que je suis heureux de publier cette interview pour les fidèles du Portugal, que la Très Sainte Vierge a promis de conserver dans la foi même en ces temps de grande épreuve. Vous êtes un peuple qui a une grande responsabilité, car vous pourriez bientôt devoir garder le feu sacré de la religion tandis que les autres nations refusent de reconnaître le Christ comme leur roi et la Très Sainte Marie comme leur reine.

La troisième partie du message que Notre-Dame a confié aux bergers de Fatima, afin qu’ils le remettent au Saint-Père, reste secrète à ce jour. Notre-Dame a demandé de le révéler en 1960, mais Jean XXIII a publié un communiqué de presse le 8 février de celle même année, déclarant que l’Église “ne veut pas prendre la responsabilité” de garantir la véracité des paroles que les trois enfants bergers disent que la Vierge Marie leur aurait adressé.” Avec cette distance du message de la Reine du Ciel, une opération de camouflage a commencé, évidemment parce que le contenu du message aurait révélé la terrible conspiration contre l’Église du Christ par ses ennemis. Jusqu’à il y a quelques décennies, il aurait semblé incroyable que la Vierge avait pu être bâillonnée, mais ces dernières années, nous avons également assisté à des tentatives de censure de l’Évangile lui-même, qui est la Parole de son divin Fils.

En l’an 2000, lors du pontificat de Jean-Paul II, le secrétaire d’État, le cardinal Sodano, a présenté sa version du troisième secret, qui sur la base de certains éléments semblait clairement incomplet. Il n’est pas surprenant que le nouveau secrétaire d’État, le cardinal Bertone, ait tenté de détourner l’attention sur un événement du passé, juste pour faire croire au peuple de Dieu que les paroles de la Vierge n’avaient rien à voir avec la crise de l’Église et avec l’union entre modernistes et franc-maçonnerie ratifiée dans les coulisses de Vatican II. Antonio Socci, qui a soigneusement enquêté sur le troisième secret, a dévoilé ce comportement malveillant du cardinal Bertone. D’un autre côté, c’est Bertone lui-même qui a fortement discrédité et censuré la Sainte Vierge des Larmes de Civitavecchia, dont le message correspond parfaitement à ce qu’elle a dit à Fatima.

N’oublions pas l’appel sans réponse de Notre-Dame au Pape et à tous les évêques de consacrer la Russie à Son Cœur Immaculé, comme condition pour vaincre le communisme et le matérialisme athée : il ne s’agit pas de consacrer “le monde”, ni “la nation que vous voulez que nous vous consacrons” , mais ” la Russie “. Est-ce qu’il coutait si cher de le faire ? Évidemment oui, pour ceux qui n’ont pas un regard surnaturel. Il a été préférable de suivre le chemin de la détente avec le régime soviétique, inauguré par Jean XXIII, sans comprendre que sans Dieu aucune paix n’est possible. Aujourd’hui, avec un président de la Confédération russe qui est certainement chrétien, cette demande de la Vierge pourrait être accordée, en évitant ainsi de nouveaux désastres pour l’Église et pour le monde.

Benoît XVI lui-même a confirmé l’actualité du message de la Vierge, malgré le fait que – selon l’interprétation du Vatican – il devrait être considéré comme complet. Ceux qui ont lu le Troisième Secret ont clairement dit que son contenu concerne l’apostasie de l’Église, qui a commencé au début des années 1960 et qui a maintenant atteint un stade tellement évident qu’elle est reconnue même par les observateurs laïcs. Cette insistance presque obsessionnelle sur les questions que l’Église a toujours condamnés, tels que le relativisme et l’indifférentisme religieux, un faux œcuménisme, l’écologie malthusienne, l’homoérésie et l’immigrationnisme, ont trouvé dans la Déclaration d’Abu Dhabi l’accomplissement d’un plan conçu par des sectes secrètes depuis plus de deux siècles.

Au milieu de la Semaine Sainte et après le Synode panamazonien, le Pape a décidé de créer une commission pour discuter et étudier le diaconat féminin dans l’Église catholique. Croyez-vous que cela vise à ouvrir la voie à la cléricalisation des femmes ou, en d’autres termes, à la tentative de falsification de la prêtrise instituée par Notre-Seigneur Jésus-Christ le jeudi saint?

L’Ordre Sacré ne peut et ne sera jamais modifié dans son essence. L’attaque contre le sacerdoce a toujours été au centre de l’action des hérétiques et de leur inspirateur, et il est compréhensible qu’il en soit ainsi : frapper le sacerdoce signifie détruire la Sainte Messe et la Sainte Eucharistie et tout l’édifice sacramentel. Parmi les ennemis jurés de l’Ordre Sacré, il y avait aussi les modernistes, bien sûr, qui depuis le XIXe siècle théorisaient une église sans prêtres, ou avec des prêtres et des prêtresses. Ces délires, anticipés par certains représentants du modernisme en France, ont subtilement refait surface au Concile, avec la tentative d’insinuer une certaine équivalence entre le sacerdoce ministériel issu de l’ordre sacré et le sacerdoce commun des fidèles issu du baptême. Il est significatif que, précisément en jouant sur ce malentendu délibéré, la liturgie réformée ait également été affectée par l’erreur doctrinale de Lumen Gentium en finissant par réduire le ministre ordonné à un simple président d’une assemblée de prêtres. Au lieu de cela, le prêtre est un autre Christ (alter Christus) non pas par désignation populaire, mais par configuration ontologique au Grand Prêtre, Jésus-Christ, qu’il doit imiter dans la sainteté de la vie et dans le dévouement absolu également représenté par le célibat.
La prochaine étape devait être franchie, sinon en annulant le sacerdoce lui-même, du moins en le rendant inefficace en l’étendant aux femmes, qui ne peuvent pas être ordonnées: exactement ce qui s’est passé dans les sectes protestante et anglicane, qui connaissent aujourd’hui elles aussi l’embarrassante situation d’avoir des évêques lesbiennes dans la soi-disant église d’Angleterre. Mais il est clair que le “prétexte” œcuménique – c’est-à-dire approcher les communautés dissidentes en acquérant même les erreurs les plus récentes – sous-tend la haine de Satan envers le sacerdoce et entraînerait inévitablement la ruine de l’Église du Christ. D’autre part, le célibat ecclésiastique est également soumis à la même attaque, car il est propre et distinctif de l’Église catholique et constitue une précieuse défense du sacerdoce que la Tradition a jalousement gardée au fil des siècles.
La tentative d’introduire une forme de ministère ordonné des femmes au sein de l’Église n’est pas récente, malgré les déclarations répétées du Magistère. Même Jean-Paul II a défini sans équivoque, et avec toutes les exigences canoniques d’une déclaration infaillible ex Cathedra, qu’il est absolument impossible de remettre en question la doctrine à ce sujet. Mais comme le Catéchisme pourrait être utilisé pour déclarer la peine de mort “non conforme à l’Évangile” – quelque chose d’inouï et hérétique – nous essayons donc de créer une forme de diaconat féminin à partir de zéro, évidemment préparatoire à une future introduction du sacerdoce féminin. La première commission créée par Bergoglio il y a des années a émis un avis négatif, confirmant ce qui d’ailleurs n’était même pas à discuter; mais si cette commission ne pouvait pas obéir aux souhaits de François, cela ne veut pas dire qu’une autre commission ne puisse pas le faire, avec des membres, choisis par lui, plus “dociles” et désinvoltes à démolir un autre pilier de la foi catholique. Je ne doute pas que Bergoglio ait des méthodes persuasives et qu’il puisse exercer des formes de pression sur la commission théologique; mais je suis également certain que, dans le cas malheureux où cet organe consultatif devrait donner un avis favorable, il ne serait pas nécessaire d’arriver à une déclaration officielle du pape pour voir se multiplier les diaconesses dans les diocèses d’Allemagne ou de Hollande, dans le silence de Rome. La méthode est connue: d’une part elle permet de frapper la prêtrise, d’une autre de donner un alibi confortable à ceux qui, au sein de la structure ecclésiale, pourront toujours faire appel au fait que “le Pape n’a rien permis de nouveau”. Ils ont fait de même en autorisant les Conférences épiscopales à légiférer de manière autonome sur la communion dans la main, qui, imposée par les abus, est désormais devenue une pratique universelle.
Il faut dire que ce désir de promouvoir les femmes dans la hiérarchie trahit le désir de poursuivre la mentalité moderne, qui lui a arraché le rôle de mère et d’épouse de la femme pour désarticuler la famille naturelle.
Nous gardons à l’esprit que cette approche vis-à-vis des dogmes de l’Église confirme un fait indéniable: Bergoglio a adopté la soi-disant théologie de la situation, dont les lieux théologiques sont des faits ou des sujets accidentels: le monde, la nature, la figure féminine, les jeunes … Une théologie, celle-ci, qui n’a pas pour centre fondateur la vérité immuable et éternelle de Dieu, mais au contraire part de l’observation de l’urgence obligatoire des phénomènes pour apporter des réponses cohérentes avec les attentes du monde contemporain.

Excellence, selon des historiens de mérite reconnu, le Concile Vatican II a représenté une rupture entre l’Église et la Tradition; d’où l’apparition de courants de pensée qui veulent la transformer en une simple association humanitaire qui embrasse le monde et son utopie mondialiste. Comment voyez-vous ce grave problème?

Une église qui se propose comme nouvelle par rapport à l’Église du Christ n’est tout simplement pas l’Église du Christ! La religion mosaïque, ou “l’église de l’ancienne loi” voulue par Dieu pour conduire son peuple jusqu’à l’avènement du Messie, a eu son accomplissement dans la Nouvelle Alliance, et a été définitivement révoquée au Calvaire par le Sacrifice du Christ: de son côté est née l’Église de la Nouvelle et Éternelle Alliance, qui remplace la Synagogue. Il semble que même l’église post-conciliaire, moderniste et maçonnique vise à se transformer, à surpasser l’Église du Christ, en la remplaçant par une “néo-église”, créature déformée et monstrueuse qui ne vient pas de Dieu.
Le but de cette néo-église n’est pas d’amener le peuple élu à reconnaître le Messie, comme pour la Synagogue; ce n’est pas de convertir et de sauver tous les peuples avant la seconde venue du Christ, comme pour l’Église catholique, mais de se constituer en bras spirituel du Nouvel Ordre Mondial et promoteur de la Religion Universelle. En ce sens, la révolution conciliaire a d’abord dû démolir l’héritage de l’Église, sa Tradition millénaire, dont elle tirait sa vitalité et son autorité en tant que Corps mystique du Christ, puis se débarrasser des représentants de l’ancienne Hiérarchie; seulement récemment elle a commencé à se proposer sans fictions ce qu’elle a l’intention d’être.
Ce que vous appelez utopie en fait est une dystopie, car elle représente la concrétisation du plan de la franc-maçonnerie et la préparation de l’avènement de l’Antéchrist.
Je suis également convaincu que la majorité de mes confrères, et plus encore presque tous les prêtres et fidèles ne sont pas absolument conscients de ce plan infernal, et que les événements récents ont ouvert les yeux d’un grand nombre. Leur foi permettra à Notre-Seigneur de rassembler le pusillus grex (petit troupeau) autour du vrai Berger avant la confrontation finale.

Pour restaurer l’ancienne splendeur de l’Église, il sera nécessaire de remettre en question de nombreux aspects doctrinaux du Concile. Quels points de Vatican II mettriez-vous en doute ?

Je pense qu’il ne manque pas de personnalités éminentes qui ont mieux exprimé que moi les points critiques du Concile. Il y a ceux qui croient qu’il serait moins compliqué et certainement plus sage de suivre la pratique de l’Église et des papes telle qu’elle a été appliquée avec le Synode de Pistoia: il y avait aussi quelque chose de bien en ce dernier, mais ses erreurs ont été jugées suffisantes pour le laisser tomber dans l’oubli.

Le Pontificat actuel représente-t-il l’aboutissement d’un processus qui s’ouvre avec le Concile Vatican II, souhaité dans le soi-disant “Pacte des Catacombes”, ou est-il encore dans une phase intermédiaire?

Comme pour chaque révolution, les héros de la première heure finissent souvent par être victimes de leur propre système, comme il s’est produit pour Robespierre. Celui qui hier était considéré comme le porte-étendard de l’esprit conciliaire, apparaît aujourd’hui presque comme un conservateur: les exemples sont sous les yeux de tout le monde. Et il y a déjà ceux qui, dans les cercles intellectuels du progressisme (comme celui fréquenté par un certain Massimo Faggioli, hautain mais peu correcte sur le plan grammatical même en son nom et prénom), commencent à diffuser ici et là quelques doutes sur la capacité réelle de Bergoglio à faire des “choix courageux ” – par exemple, pour abolir le célibat, pour admettre des femmes au sacerdoce ou pour légitimer la communicatio in sacris avec les hérétiques – en espérant presque qu’il se retirera pour élire un pape encore plus obéissant aux élites qui avaient dans l’alliance des Catacombes et dans la Mafia de Saint-Gall leurs adeptes les plus sans scrupules et déterminés.

Votre Excellence, nous les catholiques, nous nous sentons souvent aujourd’hui isolés de l’Église et presque abandonnés par nos pasteurs. Que peut dire Votre Excellence aux hiérarchies et aux fidèles qui, malgré la confusion et l’erreur qui se répandent dans l’Église, tentent de persévérer dans cette dure bataille pour maintenir l’intégrité de notre foi ?

Mes paroles seraient certainement inadéquates. Ce que je fais, c’est de répéter les paroles de Notre Seigneur, la Parole éternelle du Père: Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la consommation des siècles. Nous nous sentons isolés, bien sûr: mais les apôtres et tous les chrétiens n’ont-ils pas ressenti cela? Notre Seigneur même ne s’est-il pas senti abandonné à Gethsémani? Ce sont les moments de l’épreuve, peut-être de l’épreuve finale: nous devons boire la coupe amère, et même s’il est humain d’implorer le Seigneur de la retirer de nous, nous devons répéter avec confiance: Pas comme je veux, mais comme vous voulez, en vous souvenant de Son réconfortant mots: Dans le monde, vous aurez des tribulations, mais ayez du courage: j’ai vaincu le monde! Après l’épreuve, si dure et douloureuse soit-elle, le prix éternel est préparé pour nous, que personne ne peut nous enlever. L’Église brillera à nouveau de la gloire de son Seigneur après ce terrible et prolongé Triduum pascal. Mais si la prière est certainement indispensable, nous ne devons pas nous dispenser de mener le bon combat, en faisant de nous tous les témoins d’un militantisme courageux sous la bannière de la Croix du Christ. Ne nous retrouvons pas à être pointés du doigt comme l’a fait la servante avec saint Pierre dans la cour du grand prêtre: “Toi aussi tu étais un de ses disciples”, pour ensuite renier le Christ. Ne nous faisons pas intimider ! Ne laissons pas qu’il soit mis le bâillon de la tolérance sur ceux qui veulent proclamer la vérité! Nous demandons à la Sainte Vierge que notre langue puisse proclamer courageusement le Royaume de Dieu et sa Justice. Puisse le miracle de Lapa se renouveler lorsque Marie Très Sainte a donné la parole à la petite Joana née silencieuse. Qu’elle nous donne aussi une voix à nous, ses enfants, qui sommes restés silencieux trop longtemps.
Notre-Dame de Fatima, reine des victoires, Ora pro nobis.

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